Noël...

Dans une heure, je quitte le bureau pour les vacances de Noël. Ça va faire tellement de bien. Après une année de travail très chargée, 2 petites semaines de vacances, avant le congé parental qui approche, ça se prend plutôt bien.

Hier, j'ai passé une assez mauvaise nuit, probablement parce que je ne digérais pas trop bien le souper de Noël du bureau. Fondue à la viande, par desssus fondue au fromage, par dessus salade César... C'était un peu beaucoup. D'autant plus que ta grande soeur s'est réveillée au moins 4 fois, pour demander n'importe quoi... Ce matin, j'avais de belles barres sous les yeux. J'essaie de me consoler en me disant que c'est de l'entraînement...

Tu as plus de 29 semaines déjà. Le temps file. J'ai pas mal de petits projets pour mon congé, mais puisque la plupart sont des projets décos pour ta chambre, je suis pas mal motivée. Il me reste à terminer les cadeaux de Noël de Nanou et ensuite j'enchaîne avec tes peluches.

Côté santé, je me porte pas mal bien. Je commence à être un peu inconfortable à cause de la taille de mon bedon, mais disons qu'il n'y a rien de majeur. Je dors moins bien, je marche moins vite, je me fatigue facilement, mais je sais ce que c'est! Alors ça ne m'inquiète pas plus qu'il faut, puis je me ménage. Demain j'ai un rdv de suivi de grossesse et je vais avoir les résultats de mon test de glycémie. J'espère que tout va bien.

J'essaie de t'imaginer et je n'y arrive pas. Je n'ai pas d'image particulière qui me vient à l'esprit... Comme toutes les mamans, je l'imagine, je te souhaite beau... Qui souhaiterait le contraire? En même temps, je n'ai pas d'idéal. En fait, si! Je souhaite secrètement que tu sois aussi beau bébé que ta soeur l'a été. Pas que ce soit très important. Seulement, te voir, te prendre te sentir, c'est concret et j'ai si hâte de pouvoir le faire. Je suis curieuse et impatiente.

Je commence aussi à penser à l'accouchement et je ne me fais pas trop de scénarios. J'essaie seulement de prendre conscience que ça approche. Je ne me fais pas d'idées sur le déroulement et je n'ai pas de souhaits précis... Je n'ai pas de regrets par rapport à mon premier accouchement. J'ai choisi de ne pas avoir de plan de naissance, parce que je ne voulais pas avoir des attentes irréalistes et être déçue. Je suis plutôt du genre à suivre la vague et ça me convient très bien comme ça. M'adapter à la situation, rester calme, me laisser guider et me faire confiance. C'est ce que j'avais fait et c'est ce que je compte faire à nouveau.

Je vais essayer de prendre soin de moi dans les prochains jours. Pour moi, prendre soin de moi, c'est prendre soin de toi et ça me fait tellement plaisir. J'ai l'impression que le grand décompte est commencé, plus qu'une dizaine de semaines... Elles seront si vite passées!

Doux bonheur...

7 mois! C'est le mois des compliments! Je suis juste assez enceinte pour que ce soit évident, mais pas encore trop grosse pour avoir l'air d'une baleine. On me dit souvent que je suis belle et je me sens belle. Pour le reste, ça va très bien, malgré que les nuits commencent à être un peu moins confortables.

Petit garçon d'amour... Quand tu gigotes et que je me caresse le ventre tu te calmes. Si j'arrête de caresser, tu te remets à bouger comme pour me dire de continuer. Ça me fait sourire. Est-ce que tu seras mon petit garçon colleux ? J'aimerais tellement ça... Plus que 7 jours de travail avant les vacances de Noël. J'ai si hâte de faire des trucs à la maison.

L'un des gros projets pour les vacances, c'est ta chambre. Y a pas mal de choses à faire, mais on a beaucoup d'aide. Ton grand-papa va montrer à papa comment faire le plafond et ta grand-maman va faire les rideaux pour tes fenêtres. Toute une commande. Je suis dans un trip patchwork! De mon côté, je vais embellir des meubles trouvés ici et là, puis fabriquer d'autres objets décoratifs.

Y a les préparatifs de Noël. C'est toujours quelque chose. Surtout quand comme moi, on aime offrir des cadeaux faits maison. J'ai l'intention de passer pas mal de temps à voir des amis pendant ce congé. Puis il ne restera que 4 petites semaines de travail en janvier avant le congé parental... Ça s'en vient si vite... Je ne réalise pas bien encore ce qui s'en vient. Heureusement, le temps fait bien les choses et plus ça approche, mieux je m'y prépare.

Je considère que c'est un privilège et un immense bonheur de t'avoir dans ma vie. Ta venue et tellement attendue. Je te désire si ardemment petit garçon. Je me sens si comblée par la vie.
J'ai hâte d'être en amour avec toi, comme je suis en amour avec ta soeur, ton papa, notre famille et tous les amis qui nous entourent... J'ai si hâte de te tenir dans mes bras et t'embrasser partout.

Ça brûle...

Salut coco,

J'ai été affligée ce weekend par un violente crise de brûlements d'estomac. En fait, ça a commencé dans la nuit de dimanche. Les douleurs au ventre m'ont réveillés. Au début, j'étais un peu paniquée, parce que c'est jamais rassurant d'avoir des douleurs au ventre quand t'es à 6 mois et demi de grossesse. Je me suis vite rendu compte que ce n'était pas au niveau de l'utérus, mais bien de l'estomac que j'avais mal. Ça a brûlé quand même très fort, pendant plusieurs heures. Ça m'a empêché de manger lundi toute la journée...

Les choses semblent être plus ou moins revenues dans l'ordre aujourd'hui. Je mange, pas beaucoup, mais plus souvent et jusqu'à maintenant ça ne brûle pas. Je n'ai pas connu beaucoup de désagréments à date, alors ça m'a un peu fait peur sur le coup. Je ne reconnaissais pas ces douleurs, ça ne semblait pas venir de l'utérus... J'ai parfois de la difficulté à reconnaître les sensations... À part de sentir que tout est à l'étroit dans mon bedon, c'est difficile de dire si j'ai des contractions, si j'ai des ballonnements, si j'ai de la constipation ou des brûlures... c'est pas toujours évident. Je respire moins bien aussi. Tu grossis! Ça, c'est le point positif!

Ça m'a quand fait penser au travail prématuré et à l'idée que certains bébés arrivent avant la 40e semaine... Je te sens beaucoup tous les jours et je te parle souvent. Ce weekend, je t'ai demandé d'être patient. Je veux que tu prennes tout ton temps mon petit coeur. J'essaie de faire ce qu'il faut pour que ton développement se passe dans le meilleur contexte possible. Au meilleur de mes connaissances, je me ménage, me repose, mange, pense à toi, te parle, te caresse et fait ce qu'il faut pour que tu sois bien. Malgré tout, une maman s'inquiète parfois des choses qu'elle ne peut contrôler, comme certains malaises qui apparaissent subitement et qu'ils lui font faire un peu de mauvais sang... Heureusement, c'est passager.

Demain, quand mon énergie sera revenue, ça ira mieux...
Je t'aime.

Je souffle...

Après plusieurs mois de durs labeurs, j'ai enfin l'impression de souffler. Que ça fait du bien. J'ai le temps de penser, de réfléchir, d'avoir des loisirs et de sortir avec ton papa. Je t'assure, il était temps.

Ta venue arrive à grands pas et le seul côté positif au fait que j'aie été très occupée au cours des derniers mois c'est que le temps a filé, filé et qu'il ne me reste plus que 9 semaines de travail avant mon congé parental. Je n'ai pas le sentiment que j'ai eu beaucoup de temps pour me préparer mentalement. Malgré le fait qu'il y a maintenant plus de deux ans que je t'attends. Tu arrives petit garçon et ta maman est un peu dépassée... La grossesse se passe tellement bien qu'à chaque fois que je le mentionne, je me sens superstitieuse. Je n'ose pas dire que c'est une grossesse parfaite de peur que ça change quelque chose. Je me contente de dire aux gens qui me le demandent: « Ça peut pas toujours aller mal ...» Tu me combles petit être, dans mon corps, dans ma tête et surtout dans mon coeur.

Je vis un sixième mois très épanouie, très en confiance où je me sens très forte. J'ai envie de faire des choses, j'ai de l'énergie, je me plains peu à part quelques sauts d'humeur de temps en temps. Tu bouges beaucoup maintenant et tu me réveilles parfois la nuit. Ta soeur sait que tu arrives bientôt et elle parle de plus en plus de toi. Elle t'inclus même dans son quotidien en disant que tu vas manger la même chose qu'elle, que tu viens avec nous et que maintenant, c'est elle, papa, maman et toi. Elle est très mignonne.

J'ai encore quelques appréhensions face au congé qui s'en vient, mais moins qu'à Nanou, puisque je sais ce que c'est. 50 semaines, c'est très vite passé. Il y a tellement moins d'inconnu que la première fois. Mes attentes sont beaucoup plus réalistes et par le fait même, je serai moins déçue. À la naissance de ta soeur, j'avais tellement de projets pour mon congé. Évidemment, je me suis trouvée bien peu performante de ne pas avoir pu faire le quart de ce que je pensais pouvoir faire. C'est à peu près là, la plus grande surprise. Comment un petit bébé, qui dort 16 heures par jour, fait-il en sorte qu'on puisse pas faire un seul truc pour soi? Mes attentes sont pas mal plus réalistes maintenant. Ça devrait jouer en ma faveur...

Je t'attends impatiemment et patiemment à la fois. J'ai si hâte de te voir la binette! Je t'imagine brun aux yeux verts. Comme ton grand-père Robert. On verra! Du coup, tu seras blond, bouclés avec des yeux bleus... Qui sait? C'est pas très important... Malgré tout, te savoir dans ma vie, c'est aussi t'imaginer, te désirer, faire un peu de projection (même si j'ai beaucoup de mal à faire ça) et réaliser chaque jour que ma vie va encore changer... pendant que la tienne commence...

Un petit moment pour moi

Salut mon petit garçon,

Je suis à la maison aujourd'hui parce que la gastro est arrivée, via la garderie de Nanou. À date, ton papa et moi avons été épargnés, mais on prend pas mal de précautions. Vive le gel antibactérien! Ça me permis de faire une belle sieste cet après-midi, puisque je n'avais pas beaucoup dormi la veille.

Nanou est dans la baignoire, elle aime beaucoup s'y amuser. Papa la surveille. J'ai pas eu beaucoup de temps pour t'écrire ses dernières semaines, surtout à cause du travail. Je pensais que j'en serais sorti plus tôt, mais ça s'est étiré encore 3 semaines. Je tombe en phase de conception pour les trois prochains mois et je suis pas sortie du bois! Tout ça parce que ma charge de travail est énorme, elle serait énorme pour quiconque et pour une femme enceinte, qui rentre après ça journée et retrouve ses deux autres amours... Ça donne pas beaucoup de temps pour soi.

Mon seul souhait, c'est que tu n'en sois pas affecté. J'espère que tu es bien là ou tu es, à l'abri de la vie folle dans laquelle on vit. Une chance que ton papa travaille de la maison, ces temps-ci, au moins ses horaires lui permettent de faire les courses et le souper, ce qui allège la tâche pour moi. Je pense beaucoup à toi, je te sens gigoter souvent. Je me flatte la bédaine en imagineant que ses caresses te font du bien. Ça s'en vient vite. J'arrêterai de travailler probablement au début février. D'ici là, j'ai beaucoup à faire. Surtout me préparer mentalement à ton arrivée: à notre dynamique familiale qui va être chamboulée, à l'idée d'être à la maison, dans un contexte qui est nouveau, puisque quand Nanou est arrivée nous étions encore à Montréal... (ta soeur sort de son bain et court en criant: « Le petit ver tout nu qui court partout... »

En tous cas, je me suis promise de me mettre sérieusement à la méditation. C'est vraiment ce qui me fait le plus de bien et je sais que si je suis bien, ça ne peut qu'être bénifique pour toi. Je t'aime mon fils... Comme dit souvent ta soeur: Je t'aime pour toute la vie...

Pause...

Salut mon p'tit chat,

Il y a si longtemps que j'ai envie de t'écrire, mais tant de travail et pas mal de fatigue. Je suis à peu près sortie de mon rush de fin de production. Ça n'a pas été facile et je pense que ça a affecté ma santé un peu. Mes tests de sang ont révélés que je suis limite anémique. Il faut dire que je n'ai pas beaucoup pris le temps de bien manger depuis quelques semaines et ce, malgré les suppléments vitaminiques.

Heureusement, tu te portes à merveille! Tu grossis bien, même un peu plus vite que prévu... La prochaine écho est pour bientôt et j'ai si hâte de te revoir. Ça y est, je te sens vraiment bien tous les jours, mes le petits coups que tu donnes ne sont pas assez fort pour que ton papa les sentent encore. Il a très hâte!

Cette grossesse est tellement facile et parfaite... En ce moment, mon ventre qui grossit à vue d'oeil commence à me créer quelques inconforts, mais c'est tellement rien. J'ai bon appétit et je me réveille souvent la nuit (une sur deux) pour manger ou tout simplement parce que je n'arrive plus à dormir. C'est sûr, c'est un peu fatiguant, mais ça me prépare à ce qui s'en vient.

J'ai hâte d'avoir plus de temps pour penser à toi, c'est bizarre d'écrire ça, mais c'est vrai! De préparer ton arrivée, chambre, projet, vêtements et tout le reste... Ça m'empêche pas de te parler intérieurement très souvent, de minoucher ma bédaine en pensant à toi et de t'aimer plus fort chaque jour...

Mon fils...

Tu es un garçon! Tu es un garçon amour! Je le sais depuis mardi, mais je n'ai pas encore eu le temps de t'écrire. À cause de la fin de production au travail, qui me laisse juste assez de temps pour me coucher de bonne heure! Tu aurais dû me voir à la sortie de l'écho. Je n'en revenais pas! Tout c'est super bien passé. Toutes les mesures de ton petit corps sont toujours aussi bonnes. Tu avais exactement 18 semaines mardi. Folle de joie, le fait de te savoir un garçon m'a aussi étonné, en fait, comme dirait ton papa: «un peu challengée» parce qu'être la maman d'un petit garçon sera une nouvelle expérience.

Sachant ce que c'est que d'être la maman d'une petite fille, le fait que tu sois un garçon me rend très fébrile, excitée, intriguée, un peu insécure, mais tellement heureuse. Mon petit garçon d'amour... J'essaie de t'imaginer. J'ai toute sorte d'images différentes, mais souvent, je me rappelle le visage de mon petit frère. Probablement parce que c'est le premier bébé garçon que j'ai aimé dans ma vie... Tu te fais de plus en plus sentir tous les jours et ça me fait tellement plaisir. Même si le travail est très prenant, chaque fois que je te sens, je pense à toi et me répète que j'en ai que pour quelques jours encore. Ensuite, je pourrai prendre plus de temps pour toi. Ça veut dire du temps pour faire de la visualisation, du temps pour te parler, du temps pour faire un peu de projection...

Le matin suivant, j'ai offert des cigares en chocolat à mes collègues de travail. C'est peut être un peu cul-cul, mais je me sens si fière et si comblée de te savoir bien en santé. La grossesse se passe toujours aussi bien. Je te sais fort et je te sais avec moi. Tu m'aides beaucoup, tu me donnes de l'élan et une énergie d'enfer; une énergie puissante, qui me donne confiance et me pousse en avant. C'est le bonheur et l'amour qui me donne des ailes.

Mercredi soir, pendant mon insomnie de 3 heures du matin, un prénom m'est venu en tête, un prénom a intercepté mes pensées, sans avertissement. Je ne sais pas d'où il venait, mais tout de suite, je l'ai aimé. Ce prénom m'est venu à l'esprit et ça m'a paru un signe. Je lai partagé avec ton papa le lendemain. Je n'était presque pas surprise lorsqu'il m'a dit qu'il l'aimait: « que ce prénom avait de bonnes vibrations.» On s'est imaginé crié ton nom au super marché, quand t'allait t'éloigné un peu trop loin, le dire tout doucement dans ton oreille, quand on va te bercer tendrement... Petit garçon, tu es nommé, je pense. Je ne le révelerai pas tout de suite, par... superstition. Son étymologie est grec et ce prénom invoque pour celui qui le porte, la « protection de Dieu.» Je sais pas si c'est Dieu qui te protège mon petit chat, mais quelque part dans l'infini, il y a deux petites étoiles filantes qui veillent sur toi et toute une famille qui t'attend et qui t'aime...

Je t'aime mon fils...

Je m'ennuie de t'écrire...

Salut p'tit amour. Je suis tellement occupée au travail, que je n'ai pas eu le temps d'écrire au cours des 2 dernières semaines. Ça ne veut pas dire que je ne pense pas à toi, au contraire, seulement je n'ai pas eu le temps de parler de l'évolution de la grossesse, comme j'aime bien le faire régulièrement.

Tout se passe super bien. Je suis encore plutôt fatiguée. Je me couche tôt, mais je fonctionne bien le jour et je ne suis dérangée par aucun symptôme désagréable. Je ne m'en plains pas, c'est sûr! Sinon, mon ventre grossit, malgré que je ne prenne pas beaucoup de poids. À pareille date, pour Nanou, je pesais 5 livres de plus. C'est pas énorme, mais je fais quand même attention à ce que je mange.

Je commence à songer à des prénoms. Pour moi, ta venue est tellement attendue, les essais furent soutenus au cours des deux dernières années et l'attente m'a parue longue. J'aimerais d'une certaine façon, que symboliquement, tu portes avec toi cette histoire de vie, qui te précède. Ton prénom aura sûrement un lien avec ta « préhistoire ». Bien sûr, il faudra que ton papa soit d'accord, mais je pense qu'on va attendre de connaître ton sexe, question de ratisser un peu moins large!

T'es allé aux pommes pour la première fois le weekend dernier. C'est une tradition, tous les ans, depuis maintenant... plus de 10 ans. P'tit Louis était là aussi. C'était très agréable, comme d'habitude.

Hier j'ai entendu ton petit coeur battre chez Caroline. (mon amie d'enfance et obstétricienne.) C'est moi qui l'ait guidé avec le Doppler, parce que je sais exactement où tu es dans mon ventre. En fait, depuis la semaine dernière, je te sens barboter et faire des espèces de soubresauts un peu brusques. Des fois, je te confonds avec des gargouillis digestifs, mais bientôt, il n'y aura plus de mélanges possibles. J'ai si hâte!

C'est la chose la plus merveilleuse de sentir la vie en soi. J'y suis pour pas grand chose, tu grandis tout seul et je ne décide de rien. C'est là qu'est le miracle et le mystère. Je peux t'imaginer comme je veux, mais tout est pas mal déjà décidé. Bien sûr, je prends soin de moi: je dors, je mange bien, j'écoute mon corps... Mais en ce qui concerne tout le bagage avec lequel tu naîtras, c'est un mélange tellement complexe d'inné, d'hérédité, de «préhistoire » que je ne peux prédire, de beauté de la nature et tout le reste... Tu seras unique, comme tous les individus le sont... N'est-ce pas quelque chose? C'est de ce miracle-là qu'il faut s'émerveiller.
C'est de ce miracle-là dont toutes les mamans rêvent! C'est de cette unicité précieuse que naît l'amour...

Que tu es beau!

Quelle belle journée! La plus belle journée de l'année!!! Je t'ai vu petit être. Je t'ai vu ce matin.

Par une belle journée, (superbe) du mois d'août, j'ai pu voir que tu avais tous tes morceaux, même plus, les nouvelles sont plus que bonnes! Tout est normal: clarté nucale, taille et diamètre bipariétal, petit nez, petite bouche... tout est là!!! Tu étais super bien placé, ce qui a facilité l'examen pour la technicienne. J'avais un sourire béat sur la gueule et ton papa et ta soeur étaient là avec moi. Tu étais tout paisible, tu avais l'air si bien. Je n'ai pas le choix de te parler en utilisant le masculin, parce que pour l'instant, ton sexe est indéterminé.

Je me sentais assez sereine, même si l'expérience de la grossesse est souvent surréaliste; surtout au début. Ça me prenait ça pour être rassurée; et je le suis! Je me sens si légère, si gaie! Malgré mon vilain rhume attrapé à Paris, je me suis tout de suite sentie presque instantanément guérie! On va attendre les résultats officiels de Caroline, mais je suis très confiante...

C'est la grossesse du bonheur... Je ne voulais pas l'écrire trop vite, par peur de "jinxer" quelque chose... Maintenant, j'ose l'écrire: ça se passe à merveille! Presque pas eu de nausées, ça vaut même pas la peine d'en parler... Pas de fatigue accablante, de maux de tête ou autre. Je me croise les doigts, mais jusqu'ici ça va super bien!

Les vacances ont quand même été fatigantes. Les transports surtout: train, avion, c'est pas confortable. Ce fut quand même très agréable, même si ça n'a pas été de tout repos. Ça a vraiment valu la peine. J'ai pu décrocher du travail et vraiment penser à autre chose.

Maintenant, il faut que je passe un peu de temps avec ton papa... Il me semble que ça fait longtemps qu'on a fait quelque chose tous les deux... Juste tous les deux... Bien sûr, t'es partout où je vais, mais... t'es encore très discret, mon amour!

Vacances...

C'est aujourd'hui qu'on part en vacances, pour la première fois en famille, de... quatre. En fait, tu es là, minuscule voyageur! Toi, tu ne te rendras compte de rien, mais pour moi, ce n'est pas rien! C'est le bonheur! Je suis extrêmement fébrile et j'ai beaucoup de difficulté à y croire. Je vais revoir mon ancienne coloc et amie, chez-elle, en Bretagne. J'ai si hâte de la revoir et de rencontrer son mari et son fiston.

On a eu notre première visite chez l'obstétricienne ce mercredi. On était à dix semaines pile de grossesse. L'examen c'est bien passé. On a pas réussi à entendre ton petit coeur, mais c'est normal à 10 semaines, surtout que j'ai l'utérus très profond, vers le bassin. Je ne m'inquiète pas trop. J'ai entendu le coeur de Nanou à 14 semaines et celui de bébé 2 à 12 semaines seulement.

Le vrai grand rdv, mon amour, c'est au combi-test. L'échographie de 12,5 semaines, au retour des vacances. Petit être... ça sera l'occasion pour toi de montrer à ta maman quelle vie t'anime! Je suis très impatiente de te voir. Les vacances vont me changer les idées et me permettre de relaxer... C'est ça l'objectif!

Samedi 4 août: Ti-Lou

Mon meilleur ami est devenu papa, samedi le 4 août. En bref, tout semble s'être assez bien passé. Je n'ai pas eu tous les détails. J'ai si hâte de le voir ce petit garçon! J'ai si hâte de les voir tous les trois! J'espère que ce sera ce soir.

De mon côté, ça baigne. Je viens de manger un gigantesque burger et une montagne de frites. Je ne sais pas pourquoi, des fois, je n'ai pas beaucoup d'appétit et d'autres fois, j'ai si faim. J'ai un peu l'impression d'avoir été moins fatiguée ce weekend; c'est vrai que je me ménage. Dans deux jours, nous irons voir l'obstétricienne. J'ai plus que hâte!!! Je pense que je serai stressée. J'essaie de gérer mon stress, mais le premier trimestre on s'inquiète, je devrais plutôt dire, j'ai tendance à m'inquiéter. Ça été comme ça pour les autres grossesses aussi.

Je prends des petits moments dans la journée pour te parler, te féliciter, te demander d'être un(e) champion(nne). Je te demande d'être fort(e), d'être avec moi, de m'aider, comme j'essaie de t'aider, de désirer la vie autant que je désire la tienne. C'est drôle à dire, mais je n'arrive pas à l'exprimer autrement. Je ne pense pas avoir désirer quelque chose d'autre, aussi fort, de toute ma vie. Ton bouddhisant de père n'a sûrement pas la même vision que moi, mais il est différent et ça ne se passe pas dans son corps. Ça ne peut pas se vivre de la même manière.

Continue de me faire savoir que tu es là, par tous ces petits signes qui me rassurent tous le jours. J'ai si hâte de sentir ton petit corps bouger à l'intérieur du mien. Petit être, je t'attends...

Semaine 9 passée

Je commence à m'impatienter. J'ai hâte de franchir le compte symbolique de 10 semaines. Je sais pas pourquoi. Je sais que le compte officiel c'est habituellement 12 semaines, mais puisque la semaine dix coïncide avec le premier rdv, c'est sûr que je meurs d'impatience. J'ai si hâte d'entendre que mon utérus a la bonne taille, que mon col est bien fermé, que ma pression est bonne et si je suis chanceuse... (En fait, tu as un petit effort à fournir ici...) que ton petit coeur bat, que ton petit coeur bat. Petit être si désiré, me feras-tu cet immense bonheur? Sois vigoureux et ne te cache pas dans un petit coin reculé de mon ventre! Viens dire à maman que tu vas bien.

De jour en jour, la confiance grandit. J'ai mieux dormi cette semaine. Je me réveille plusieurs fois, mais je me rendors plus vite. Les nausées sont presque absentes. Je me sens un peu barbouillée quand j'ai faim, mais habituellement, je mange et c'est réglé. Ma digestion un plus difficile, mais ça va assez bien.

Les weekends passent beaucoup plus vite que la semaine et souvent, je n'ai pas le temps de trop m'inquiéter ou réfléchir les samedis et dimanches. Je trouve les débuts de semaines beaucoup plus longs.

J'ai si hâte d'avoir passé le premier trimestre. Je ne sais pas comment dire, mais je suis prudente avec mes émotions. Je m'investis dans cette grossesse, mais je ne peux pas dire que je peux totalement m'abandonner. J'ai si hâte de savoir que tu vas bien. J'ai si hâte que tout le monde le sache. J'ai si hâte de me mettre à créer pour toi.

J'écoute mon corps

D'une fois à l'autre, c'est différent. Tu me fais vivre des changements et des transformations que je n'ai pas connu lors de mes précédentes grossesses. J'aime penser que parce que chaque petit être est différent et unique, chaque grossesse l'est tout autant. Le sommeil est toujours aussi perturbé. Je me lève entre 2:30 am et 3:30 am systématiquement depuis une semaine. Des fois j'ai faim, des fois j'ai soif. Je trouve mon ventre plutôt rond et papa continue de dire que vous êtes deux. Ça m'étonnerait beaucoup... Je me demande si deux bébés c'est deux fois plus de symptômes?

J'ai si hâte à mon premier rdv petit coeur, j'espère qu'on pourra percevoir le son de ton minuscule coeur qui bat! J'ai tellement besoin d'entendre que tu es là! La neuvième semaine. Les symptômes sont variables, mais présents et tranquillement je prends confiance de plus en plus chaque jour. C'est sûr que ça reste assez abstrait dans le moment. Mais y a des signes qui ne trompent pas: j'ai des goûts un peu différents, de la fatigue soudaine, moins d'énergie, seins toujours aussi lourds et sensibles, le souffle parfois court, l'humeur changeante, malheureusement pour papa, ma libido est presque nulle (ça aussi c'est différent, à ma deuxième grossesse elle avait explosée) et je dois prendre mon poids et le comparer avec mes autres grossesses la semaine prochaine avant mon rdv.

Écoute petit coeur, j'ai essayé dans le passé de qualifier mes grossesses, d'exprimer par les mots comment je ressentais les choses. J'ai juste envie de dire que jusqu'ici tout va bien. Je te désire toujours plus chaque jour et j'ai si hâte de te connaître et de t'aimer. C'est simple, non?

Insomnie...

Je me sens souvent très fatiguée et même si j'essaie de faire des siestes et me coucher tôt, je ne trouve pas le sommeil facilement. Je me réveille souvent en pleine nuit et je me tourne et me retourne un bon moment avec de me rendormir. Je fais les pire genres de rêves, écrasement d'avion, noyade, juste des choses hop la vie ; (

Alors je te parle et te demande de m'aider à m'endormir. De prendre soin de moi, comme je prends soin de toi. Je ne trouve pas d'autre expression que « cadeau du ciel » quand je pense à toi. Je sais que je te désire et ton papa et moi avons fait ce qu'il faut pour que tu sois dans nos vies, n'empêche... je me sens si choyée. Malgré mon grand bonheur, je me sens quelques fois inquiète. J'essaie de ne pas me faire de mauvais sang et je me dis qu'il est normal que j'aie des appréhensions et un peu d'anxiété. Je souhaite tellement que tu sois un petit bébé en parfaite santé. Il est difficile pour moi d'être complètement candide et naïve. Ça me demande certains efforts.

Il y Fab, ma belle-soeur, qui attend aussi un bébé. Elle a eu son écho de 12sa la semaine dernière et le foetus semble en super santé. Ça m'a fait un pincement au coeur de l'entendre ; de soulagement et de stress face à mon éventuelle échographie. Petit amour, j'ai si hâte d'être rassurée. J'essaie d'être zen, même si les hormones me jouent des tours...

Les vacances approchent et elles aussi me causent un peu de stress, malgré que j'ai très hâte. Un premier voyage en famille, en Europe et tout le tralala. Pas enceinte et pas d'enfant j'aurais un p'tit stress, parce que ça fait longtemps que j'ai pas fait un vrai voyage. Je vais méditer, je vais respirer le bon air de la mer et je vais profiter de ce temps en famille avec ma bonne copine que je n'ai pas vu depuis 7 ans. On va parler bébé, c'est sûr, parce qu'elle est enceinte de 6 mois.

J'ai faim, j'ai pas faim...

Tu as 7 semaines aujourd'hui petite crevette!

Je suis un peu étonnée d'avoir aussi faim. J'ai un appétit un peu réduit, mais une heure après avoir mangé, j'ai encore faim. Ça ne m'inquièterais pas trop si j'avais envie de manger des raisins ou de boire un smoothie, mais hier à 21h30, j'ai demandé à ton papa d'aller me chercher une poutine!!! Aïe!!! Je l'ai mangé au complet et c'était délicieux. Je dois avouer que je me sentais lourde après, mais c'était pas indigeste.

Le paragraphe d'en haut a été écrit hier. Aujourd'hui, mon appétit a diminué et ma digestion est plus difficile. J'ai déjà l'impression de manquer de souffle après avoir mangé, comme si mon estomac comprimait mes poumons. Pourtant, mon utérus ne doit pas être bien gros, mais j'ai aussi beaucoup de gaz, ce qui crée un ballonnement... En tous cas, je ne me sens différente dans mon corps.

Nanou caresse mon ventre avec sa petite main et ça m'attendrit beaucoup. Quand je lui demande si tu es un bébé garçon ou un bébé fille elle dit que tu es un bébé garçon. Elle voulait que tu dormes dans sa chambre, mais lorsque je lui ai expliqué que tes pleurs allaient la réveiller toutes les nuits, elle a compris. J'ai peine à réaliser tout ça. Je me réjouis vraiment des changements dans mon corps parce que c'est si concret. D'ici à ce que j'entende ton petit coeur et que je vois des images de toi, ça me paraît encore bien loin. Viens me voir dans mes rêves, j'ai si hâte de faire ta connaissance.

Être mère c'est si...

Ce weekend j'ai participé à des retrouvailles impromptues d'anciens amis du CEGEP. Ça m'a confronté au temps qui passe, aux amitiés qui se sont effritées aux autres qui se sont solidifiées et que je le veuille ou non, ça m'a confronté à moi-même.

Je me suis sentie épanouie, fière et comblée d'être maman, d'avoir un amoureux aussi extraordinaire et de sentir qu'en somme, j'avais pas mal réussi ce à quoi j'aspirais dans la vie. On a toujours de grandes attentes quand on a 25 ans, on s'imagine qu'on aura accompli beaucoup de choses dans 10 ans et qu'on sera au sommet du monde.

Finalement, d'avoir fait les bons choix, de mener un vie où l'on choisie la famille et les relations vraies, d'aimer et d'être aimé, c'est beaucoup. C'est beaucoup de bonheur. Le moment le plus intense et rempli de sens de la journée, est cet instant où, d'un regard amoureux, Nanou me souffle un baiser du haut de la fenêtre. J'ai le coeur léger et chargé d'amour.

Blog?

Hier, j'ai relu les journaux de mes autres grossesses et j'ai été frappé par une chose. À l'époque, il s'agissait de fichiers textes, tout simples, que j'enregistrais sur l'ordinateur. Personne ne pouvait les lire sauf moi.

J'ai tout de suite constaté, que depuis que je publie mes billets sur mon blog, je fais beaucoup plus attention à ce que je révèle ou même à mon ton, parce que je sais que je serai peut-être lui. Même si c'est anonyme, j'ai remarqué qu'il y a une certaine pudeur dans ce que j'écris. Il y a une certaine retenue et pour dire franchement, j'ai trouvé ça un peu dommage. J'ai ensuite pensé arrêter d'écrire mon journal de grossesse sur un blog. Je ne suis plus trop certaine.

Puis, j'ai pensé aux autres blogs que je lis régulièrement et au bien que ça me fait parfois de lire que d'autres femmes vivent de choses semblables, d'autres femmes se posent des questions, d'autres femmes ont des appréhensions...

C'est à moi de rester intègre, de te parler avec mon coeur et de ne pas me soucier de ce que les autres pourraient penser... Si j'en dis trop, pas assez, si je suis trop factuel, si certains jours j'ai pas envie du tout d'écrire...

Pour l'instant petit être, je suis extrêmement positive. Je suis très excitée à l'idée de vivre une nouvelle grossesse. Je me sens un peu différente et ça affecte mon comportement. J'ai un grand bonheur qui m'habite que j'attends de révéler à tout ceux que j'aime.

Visualisation

Je suis du type à faire beaucoup d'efforts de visualisation. Je lis sur les différents sites traitant de la grossesse les étapes de développement de l'embryon et j'essaie d'imaginer ce qui se passe dans mon ventre. Les descriptions de la sixième semaine de vie deviennent des images mentales et je vois ta petite tête se former, ton visage s'amorcer, tes organes et tout le reste...

Je m'attends à voir de nouveaux symptômes apparaitre cette semaine. Si mon compte et bon, on vient de franchir la sixième semaine. Je me sens fatiguée, mais je n'arrive pas à dormir facilement. Hier encore, je sentais beaucoup de fatigue, je me suis mis au lit vers 20h30, mais je ne pense pas m'être endormie avant 22h40.

Toujours pas de nausées gênantes, je ne m'en plaindrai pas. J'aime quand même avoir des signes, des signes de transformations, des signes de ta présence; de ta vie dans mon corps. Je m'observe les seins et je les touche tout le temps pour tester leur sensibilité. Je caresse mon ventre quand je suis seule et je reste à l'affut de tous les petits changements de sensations. Je te désire. Je t'attends.

Je te chérie et oui, je t'aime déjà.

Mon secret...

Tu es toujours notre secret à moi, ton papa et ta grande soeur. J'ai parfois peur que Nanou s'échappe, parce qu'elle demande déjà de caresser mon ventre et me demande souvent: «T'as un bébé dans ton ventre maman?». Oui. J'ai un petit bébé dans mon ventre. Il est très petit, je lui explique.

Pour l'instant, j'ai toujours beaucoup d'énergie, je ne m'endors pas trop. Hier après-midi, j'ai essayé de faire une sieste, mais en vain. Même si ça m'a fait du bien, je n'ai pas dormi. J'ai toujours les mêmes deux symptômes: seins lourds et douloureux et maux dans le bas du dos. Je suis légèrement barbouillée de temps en temps. Rien d'inconfortable. Je trouve ça étonnant que d'une fois à l'autre, les premiers symptômes de grossesse soient aussi différents. Chaque grossesse est unique. On entend souvent ça. Dans mon cas, je trouve que c'est plutôt juste.

J'ai parlé de mes peurs à ton papa et, bien sûr, c'est très difficile pour lui de comprendre. Il comprend, mais il me dit que ça ne sert à rien de s'inquiéter, que les pensées positives sont essentielles et créatrices... J'en conviens, mais c'est pas si évident à faire que ça. En tous cas, ça m'a fait du bien de lui en parler.

J'avais une bonne copine en visite à la maison ce weekend. On a beaucoup parlé de nos vies, de relations, de famille et de nos projets... Elle m'a demandé si on avait l'intention d'avoir d'autres enfants. J'ai dit oui, bien sûr, mais je n'ai pas révélé mon secret. Je ne sais pas combien de temps je vais le garder pour moi. Si quelqu'un me demande spontanément si je suis enceinte, ça sera difficile de dire non. Tant et aussi longtemps que la question n'est pas directe, je vais pouvoir répondre de façon plus évasive. J'ai hâte d'en parler mon petit coeur! Ça me brûle, mais c'est un beau petit feu doux! Pour l'instant, ça restera entre nous encore un petit peu...

T'écrire...

Chaque fois que j'arrête ce que je fais pour t'écrire, c'est un grand moment de joie. C'est un moment précieux, pour toi et moi, dans la journée.

Les cauchemars ont commencés. Le pire, c'est que cette nuit, j'ai fait deux fois le même cauchemar et s'était le pire d'entre tous. Je n'ai pas envie de le décrire, mais c'est un signe de changement hormonaux chez moi. Des rêves terrifiants ou très violents. Je ne m'en inquiète pas vraiment pour autant.

J'ai passé trois heures aux bureaux des passeports aujourd'hui. Tu vas prendre l'avion pour le première fois au mois d'août. Ça fait trois ans que ni ton papa, ni moi, n'avons fait de voyage. Ça va être notre premier vrai voyage en famille. J'espère que Nanou va bien s'amuser. On s'en va en Bretagne au bord de la mer. J'ai si hâte. J'ai déjà acheté un maillot qui me permettra d'exhiber mon petit ventre...

J'ai déjà pris les rendez-vous chez l'obstétricienne et pour le Combitest (test prénatal). En fait, je voulais vérifier que la douzième semaine n'allaient pas tomber pendant le voyage. On ira voir Caroline (copine obstétricienne) avant de partir et je pourrai t'admirer au retour de voyage à l'échographie de 12 semaines.

C'est sûr que j'ai super hâte à l'écho, mais en même temps j'ai très peur. J'ai le souvenir d'une écho, où sans m'y attendre du tout, un généticien me convoquait une vingtaine de minutes plus tard. Je l'ai suivi dans un petit bureau. Il n'avait pas de bonnes nouvelles à m'annoncer. C'est dur. De l'écrire, c'est un peu le revivre.

Aujourd'hui je me sens forte, positive et pleine d'une nouvelle vie qui me donne de l'élan. On est ensemble pour le moment et c'est tout ce qui compte.

Vive les symptômes...

À partir d'aujourd'hui, mes billets seront écrits presque exclusivement au « je », puisqu'ils s'adressent éventuellement à un lecteur ou une lectrice bien spécial(e).

Pour moi, les symptômes précoces de grossesse sont un bon signe. Je ne m'en plaindrai pas tout de suite, parce ces sensations nouvelles m'aident à réaliser ce qui se passe dans mon corps. Alors voici ce que ça donne: maux aux reins, seins gonflés et sensibles, problèmes de digestion, dégout pour certaines choses, bras engourdis au réveil... Rien de trop désagréable pour l'instant. Le petit ventre est déjà-là. La dernière fois aussi. Mon ventre s'arrondit rapidement! ; ) Je me réjouis de tout ça.

Je ne peux pas écrire longtemps, j'ai une méga journée devant moi, mais j'ai le sourire facile!

Mitzie porte bonheur...

Je n'ai pas pu m'empêcher de créer un ticker pour annoncer sur mon blog, la venue future, d'un petit être tant attendu!

Je n'arrive pas trop à le réaliser encore, mais les faits sont les faits, je suis enceinte. Un peu moins de quatre mois après ma fc, un autre petit oeuf s'est installé confortablement dans mon nid de vie! C'est le début d'une nouvelle vie, pour moi, pour toi et pour tout ceux qui partagerons ta vie et t'aimerons tout le long durant...

La semaine dernière, j'ai reçu un petit message de Mitzie. Ça m'a fait drôle, parce que ça faisait un bon moment que je n'avais pas écrit et c'était le jour même où j'attendais mes règles. Je n'ai pas répondu à Mitzie, parce que je n'avais pas de bonne nouvelle à annoncer. En fait, j'ai tenté d'y répondre deux fois, mais j'ai été interrompu et je n'ai jamais publié le commentaire. Ce matin-là, j'ai aperçu deux petites gouttes de sang dans ma culotte. J'étais triste et plutôt déprimée. Mais ce jour-là, j'ai pensé plusieurs fois au message de Mitzie.

Le lendemain, pas de sang, ni le surlendemain et quatre jours plus tard non plus. J'étais extrêmement fébrile et d'une certaine façon, curieusement confiante d'être enceinte. Depuis plusieurs jours, j'avais des douleurs dans le bas du dos et les seins lourds et sensibles. J'ai attendu jusqu'à hier pour faire le test... Comment vous exprimer mon bonheur... Uomo et moi nous sommes serrés tendrement. J'ai poussé un soupir de soulagement et de grande joie en même temps. Je n'ai pu m'empêcher de penser au message de Mitzie. C'était un signe! Quelqu'un est venu m'annoncer la bonne nouvelle avant même qu'elle ne soit confirmée!

C'est la cinquième fois que je suis enceinte. La première fois à 21 ans, le seconde à 32 ans, la troisième fois à 34, la quatrième fois à 35 et maintenant, la cinquième fois à 36 ans. J'ai une petite fille d'amour, qui vient d'avoir trois ans. J'ai eu un avortement à 21 ans, une interruption de grossesse à 34 ans (j'en parle sur ce blog.) et une f.c. à 35 ans. Je me sens très comblée dans la vie et par la vie, mais je suis déterminée à avoir un autre enfant. J'aime la famille et j'aime aimer.

Voilà! Mitzie t'es comme mon ange Gabriel!

Je suis si heureuse! J'espère que tu le liras!

Hésitations...

Ça fait presqu'un mois que je n'ai pas écrit.
La colère s'est estompée... pour laisser place à de l'hésitation...
Maintenant qu'on est prêts pour les nouveaux essaies... Où en suis-je?

J'ai considéré l'adoption. Non pas par désespoir, mais parce qu'il y a longtemps que j'y pense. Même avant la naissance de Nanou, je m'imagineais adopter un enfant un jour... Je m'y suis sérieusement collé le nez et c'est un peu déprimant. Comment se fait-il qu'il soit aussi compliqué et aussi long pour adopter un enfant? Je n'entrerai pas dans les détails, mais puisque nous ne sommes pas un couple infertile, que nous avons déjà un enfant et que nous ne sommes pas dans le groupe d'âge «traitement prioritaire» un projet de bébé via l'adoption peut s'avérer long, très long... jusqu'à trois ans d'attente. Je ne me sens pas si patiente à ce stade-ci de ma vie. On verra plus tard. Projet reporté.

Je pense que je suis de nouveau à la case départ. Mon cycle est redevenu ce qu'il était. J'ai recommencé à faire mes courbes de température. Tout est rentré dans l'odre, suite à la fausse-couche. J'ai beaucoup de questions de mon entourage, puisque plusieurs savaient qu'on était en essaie, mais peu, voir presque personne, ne sait que j'étais enceinte en décembre et en janvier... Après la colère, je pense que je suis un peu dans la phase découragée. Du genre, vais-je passer le reste de ma trentaine à essayer de contrétiser ce projet? Est-ce que je veux un enfant à tout prix? Je ne pense pas. J'aurais aimé que les choses se passent simplement. J'ai l'impression d'essayer de faire un bébé depuis presque 2 ans. Je trouve ça long et en même temps, je devrais peut-être me réjouir d'avoir été enceinte deux fois depuis... Le hic, c'est que je n'ai toujours pas de bébé...

J'ai l'impression d'avoir trouvé l'espoir et le courage de monter la montagne 2 fois, mais de n'y être jamais parvenu. C'est ce qui me décourage. Me dire que rien n'arrive pour rien, ne me réconforte plus tellement non plus. Je le saurai dans les prochains mois. En attendant, recommencer les essaies a un air de déjà-vu.

Je remonte tranquillement...

Ça fait déjà un mois depuis la fausse-couche. En essayant d'être plus forte que je ne le suis et en essayant d'être rationelle, je pense avoir minimisé l'importance de cette fausse-couche. Une semaine après, j'ai eu une vraie déprime hormonale, mais la semaine suivante fut encore pire, puisque je ressentais beaucoup de colère.

J'étais impatiente, irritable et je réprimais une réelle colère. Je mangeais mal et beaucoup, je voulais qu'on me laisse tranquille. Je me suis rendu compte que je voulais punir mon corps. Inconsciemment, j'étais en chicane avec lui. Je le tenais responsable pour ce qui m'arrivais. Pourquoi mon corps m'avait-il laissé tomber? Deux fois, plutôt qu'une. Quand j'ai su que j'étais enceinte au mois de décembre, je me suis dit: «Ça y est! Maintenant que j'ai perdu un bébé, cette fois-ci, c'est la bonne!»

Ça n'a pas marché cette fois-ci non plus. J'ai fait comme si de rien n'était, mais j'étais vraiment en colère. Je ne voulais pas que mon chum me touche, je ne voulais surtout pas faire plaisir à ce corps qui n'avais pas répondu à mon désir le plus profond... deux fois de suite. J'étais furieuse! Lorsque j'ai constaté que j'étais furieuse, lorsque je l'ai exprimé à mon chum, lorsque j'ai laissé sortir la vapeur, ça commençait déjà à aller mieux.

Tranquillement, j'essaie de me réconcilier avec mon corps. C'était pas facile au début, mais plus les jours passent, plus c'est facile...

Déprime post-fc

J'ai été plutôt déprimée cette dernière semaine. Je ne sais pas si je peux mettre ça sur le compte des hormones, (je ne pense pas...) mais j'avais le caca bas comme on dit et j'avais envie qu'on me laisse seule.

Je me sens mieux depuis hier. Aujourd'hui aussi ça va plutôt bien. Je pense que je n'ai pas laissé sortir toute ma peine au moment de la fc, peut être parce que je ne voulais pas inquiéter Nanou, peut être parce que j'essaie d'être plus forte que je ne le suis, peut-être parce que je suis en négation et que je n'accepte pas tout à fait ce qui m'arrive. Je ne sais pas trop.

Quoi qu'il en soit, je sors tranquillement de ma petite déprime. J'ai envie de faire des choses pour moi. Ça sent un petit peu le printemps et je suis comblée par mes deux amours.

Allez hop, pour un nouveau tour de piste!

C'est déjà fini...

Les saignements ont débuté au jour 57. Le jour où j'aurais dû avoir mes règles. J'ai souhaité que ce soit mes règles anniversaires ou rien de grave, mais après 8 jours de saignements, peu abondant mes quand même, j'ai décidé d'appeler ma doc. Elle m'a reçu le lendemain et déjà, j'étais préparée à entendre une mauvaise nouvelle. Il n'a pas été possible d'entendre le coeur du bébé, peut-être parce qu'il était tôt, mais elle n'a pas pu, non plus, me dire quoique ce soit de rassurant. Je devais aller en échographie le lendemain matin.

J'ai eu 2 grossesses et 4 échos... Je sais un peu quoi regarder et surtout, je sais à quoi m'attendre au niveau du son que fait un petit coeur qui bat. J'ai vu s'afficher l'image, mais je n'entendais pas de boum boum, boum boum. Je n'étais pas très optimiste. Le technicien ne disait rien. Il me disait qu'il fallait attendre le docteur. Bon. J'avais tout compris. La grossesse était arrêtée depuis 2 semaines. Quoi dire de plus.

Il y avait une sorte de soulagement dans le fait d'être fixée, de savoir pourquoi il y avait des saignements; de comprendre qu'il s'agissait d'une fausse-couche. L'idée de recommencer les essais pour un deuxième bébé dans nos vies est toujours là... Cependant, le désir de ce petit être-là (qui ne sera pas) était déjà... bien réel. C'est ce désir-là qu'il faut laisser aller et c'est dur...

J'ai eu beaucoup de peine, j'ai eu l'impression d'être punie, j'ai eu l'impression qu'il était injuste que ça m'arrive 2 fois de suite. Même s'il n'y a pas de réponse à mon pourquoi, j'en cherche quand même une...

Puis, je pense à ma vie de famille qui me comble, à notre bonheur à trois et à tout ce que j'ai accompli dans ma vie... Ça met les choses en perspective.

Je pense bien qu'on va encore essayer. Je pense qu'il y a beaucoup de place pour encore plus d'amour dans nos vies.

Long soupir...

Ça continue, quelques gouttes, ou plutôt résidus de sang brunâtre, sur le papier de toilette, mais pas d'autres symptômes inquiétants ou aggravants. C'est très léger, alors j'ai réussi à garder mon calme. Je suis retourné lire mon journal de grossesse de Nanou et j'avais eu des saignements très similaires pendant une dizaine de jours. J'attends patiemment mon rdv, qui devrait être la semaine prochaine, le 12 février.

Demain débutera la dixième semaines de grossesse. C'est encore très floue pour moi. Je n'ai toujours pas d'autres symptômes désagréables, alors il me tarde vraiment d'entendre un petit coeur battre, parce qu'il est difficile pour moi de réaliser quoi que ce soit. Okay, ma température est toujours à 37,2 le matin et mon ventre semble s'arrondir. L'appétit est resté pas mal le même, pas de nausée, pas de migraine, ah oui, j'oubliais un truc, j'ai toujours les rêves de fou!

Mon lot d'inquiétudes...

Un premier trimestre sans l'ombre d'un seul souci, ça ne se pouvait pas! Malheureusement, il y a des choses qui arrivent pendant une grossesse qui sont moins inquiétantes que d'autres.
De légers saignements. Hier après le lunch, j'ai pu constater quelques petites gouttes de sang, brunâtre, dans ma culotte. J'ai été prise d'un vertige total, suivi de sueurs froides, chaudes, je ne sais plus. Je me suis resaisie, assez vite, ne voulant pas dramatiser pour rien, puisque j'ai eu le même genre de légers saignements, lors de ma première grossesse, à la même période.

Quand même... J'aurais préféré être un peu nauséeuse et manquer d'appétit que de voir un peu de sang. Je n'ai pas de douleurs, ça ne s'est pas aggravé depuis hier... J'en ai aperçu un petit peu encore tout à l'heure, avant le lunch. Rien d'alarmant, mais bon. Je serai plus sereine quand il n'y en aura plus du tout.

Durant ma première grossesse, j'ai eu deux épisodes de saignements; le premier a duré 4 jours et le second quelques jours aussi, puis, plus rien. Par la suite, la grossesse s'est super bien déroulée et ma petite Nanou est une fillette en pleine santé depuis sa naissance.

J'ai si hâte de ne plus être sur le break. J'ai si hâte de m'autoriser à faire de la projection, de me flatter la bédaine en publique, de penser à notre future vie, à quatre! Dans le moment, j'ai l'impression de prier en secret. De tenir un petit oiseau fragile dans mes mains, qui, aux premiers signes d'inadvertance en profitera pour s'envoler très très loin. J'ai si peur et si confiance en même temps. Je ne sais plus rien. J'essaie de me réconforter en me rappellant que ça m'est déjà arrivé et que le dénouement fut très heureux! Cependant, j'ai aussi l'expérience d'une grossesse qui a mal tournée, d'où mes appréhensions.

Prénatal aquatique

C'est la première fois que je m'inscris à une activité sportive «prénatale». Je suis très excitée, surtout parce que je ne me rappelle même plus c'est quand la dernière fois que je me suis inscrite à un cours, tout court!!!

Je suis d'autant plus contente que je serai accompagnée d'une amie, enceinte de 14 semaines. C'est un peu plate parce que je me sens fatiguée aujourd'hui. Pourtant, je me suis couchée à 20 h hier soir, en même temps que Nanou. Tu parles! Je fais des rêves de fou, qui me rappellent mes autres grosssesses. Je m'en sors pas côté rêves violents et bizarres... Sinon, toujours pas de nausées... Qui va s'en plaindre?!!! J'ai pris mon rdv pour mes tests prénataux lundi. Je pense que je vais changer la date, parce que j'ai mal pensé mon truc. J'aimerais que Be soit là et si j'y vais tôt le matin, ça marche pas! Je devrai manquer le travail, mais ça, c'est juste le travail, la terre n'arrêtera pas de tourner.

J'ai hâte de te sentir en moi petit être. Comme c'est parti, t'es tout en subtilité et en douceur. Quoi d'autre espérer? Ta santé et ta vitalité. Je t'aime.

Ça roule...

Quand on se sent pas bien enceinte on s'inquiète et quand on se sent trop bien c'est inquiétant aussi! Pourtant...

Dernièrement, j'ai relu le journal de ma première grossesse, pour me rendre compte à quel point ces deux débuts de grossesse sont similaires. Ça m'a vraiment réconforté. En fait, il m'arrive de psychoter parce que j'ai tellement peu de symptômes (comparativement à ma deuxième grossesse) que je trouve ça presque anormal. Des jours, j'ai envie de faire confiance à la nature, et d'autres jours, j'ai l'impression qu'il y a autant d'histoires différentes qu'il y a de grossesses... Je sais pas trop. Tout ce que je peux décrire ce sont les sensations et les impressions que je ressens et oui, il m'arrive de trouver étrange de n'avoir quasiment, voir pas de symptôme déplaisant pour l'instant. Un début de grossesse c'est assez abstrait, je l'ai déjà écrit. Pour moi, regarder le petit plus sur le test de grossesse, m'aide un peu, mais j'ai hâte d'entendre ton coeur, petit être tant attendu.

Quand j'essaie de m'attarder à mes impressions, j'ai comme un sentiment de confiance que tout se passe bien. Quand on sort d'une grossesse difficile où on a eu la migraine en contenu, zéro énergie, sommeil perturbé et plus envie de rien, on a un peu peine à croire que ça peut être aussi facile... J'avais un peu oublié comment agréable ça pouvait être. Pour ça, dans l'instant présent, j'ai envie de t'en remercier, petit être... C'est comme si tu venais mettre un baume sur la triste grossesse de l'an dernier. C'est comme si tu me disais déjà que tout allait bien se passer... C'est ça l'impression agréable qui m'habite. J'ai hâte pour la suite...

Laisser aller...

Je me sens plutôt bien en ce début de grossesse. À part la fatigue que je ressens après le lunch et le soir, je n'ai pas d'autres symptômes gênants pour le moment. Ah oui, j'oubliais les douleurs aux seins... C'est tout un contraste par rapport à ma dernière grossesse où les symptômes étaient multiples, précoces et très difficile à vivre.

Je vie ce début de grossesse avec beaucoup de retenue. Je veux m'emballer et le crier, mais une petite voix me rappelle que la dernière fois, ça ne s'est pas passé comme dans un rêve. Je ne me sens pas anxieuse, mais prudente. Je pense que c'est normal que j'aille des appréhensions.

Ce que cette troisième grossesse confirme, c'est que ce n'est jamais pareil, d'une fois à l'autre... et c'est pareil en même temps. On se pose les mêmes questions, on a hâte aux mêmes premières fois et tout ça se passe sans qu'on ait le contrôle de quoi que ce soit!

Faut laisser aller!

Fini le rhume!

Enfin! Je peux respirer.
Merci à celles qui m'ont envoyé des félicitations. Ça fait super chaud au coeur! J'ai un peu de mal à réaliser ce qui m'arrive étant donné que nous n'avons pas annoncé la nouvelle autour de nous. Par précaution, par pudeur et probablement par égoïsme... Comme si cette nouvelle grossesse était précieuse et secrète... C'est dur à expliquer.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui je me sens super bien. Mon rhume tire à sa fin et ma tête est sortie de la brume. J'ai du mal, comme lors des deux dernières grossesses, à réaliser ce qui se passe en moi. Jusqu'à ce que j'aille entendu le coeur de ce petit être battre, ce début d'aventure m'apparaît tout aussi surréaliste que les deux autres! Qu'il est beau le mystère de la vie!

Tu es là!

Dimanche matin, le 7 janvier, après avoir attendu 5 jours que mes règles arrivent, elles ne sont pas arrivées et toi tu es là, tu es bien là! Comment t'écrire à quel point ton arrivée me rend heureuse! Pour l'instant, on garde et chérie la nouvelle pour nous...

Il s'est passé tellement de choses au cours du dernier mois et demi. Surtout au niveau professionnel, où la surcharge de travail ne m'a pas laisser de temps pour écrire sur ce blog. Je me sens vraiment bien, mis à part un gros rhume qui n'a rien à voir avec la grossesse. À partir de maintenant, je t'écrie à toi, je m'adresse à toi, je te raconte comment ça se passe pour que tu puisses le lire plus tard si t'as envie.

J'étais assez confiante d'être enceinte autour du 28e jour, non pas parce que j'avais des symptômes précoces de grossesse, mais plutôt parce qu'il y avait absence de symptômes prémenstruels. C'était différent. À la suggestion de papa, on a attendu avant de faire un test parce qu'il m'est déjà arrivé d'être en retard de 2 jours. On était tous les trois dans la salle de bain: papa, Nanou et moi. C'était positif! C'était écrit dans les étoiles petit être! Il y allait avoir une nouvelle grossesse. Quel genre de grossesse? Nous allons le vivre ensemble. Quel bonheur de te savoir là!