10 avril 2008

Gestion du temps...

On oublie vite...

Quand votre aînée est autonome depuis 18 mois et que les choses roulent presque d'elles mêmes, on a vite fait d'oublier ce que c'est que de s'occuper d'un nourrisson.

Belle entrée en matière! Toutes les heures d'une journée sont comptées: heures des biberons, heures de sommeil (celles du poupon et celles de papa et maman), heure de la brassée de couches, heure de ramasser tout ce qui traine, temps accordé à l'aîné, toilette du poupon, bain de l'aîné, etc... Heureusement, suite au choc de cette nouvelle réalité, j'ai lu quelques lignes dans un livre de puériculture qui m'ont interpellées...

Il ne faut pas compter. Il ne faut plus essayer d'intégrer les nouvelles tâches à l'ancienne routine. Ça cause trop de frustrations. À la fin de la semaine trois, j'ai essayé de me faire une liste de 5 choses à faire tous les jours. Au bout du jour trois, je me suis rendue compte que je n'arrivais jamais à passer à travers la liste des 5 choses quotidiennes à faire. Il y avait toujours autre chose qui devenait prioritaire, ou un imprévu, ou je ne sais quoi. Bref, je n'atteignait jamais mon objectif.

J'ai vite sentie que ma liste de tâches inachevées me donnait l'impression de ne pas être performante, de ne pas en faire assez, de ne pas être organisée. En fait, comme il est écrit dans le petit livre en question: « il ne faut tout simplement pas se faire de liste de choses à faire dans les 8 premières semaines. Tant que le poupon s'adapte à sa nouvelle vie, il faut tout simplement suivre son rythme et s'adapter à ses besoins et en faire sa priorité.» J'avais aussi oublié ça. Je le sais, mais j'avais envie que les choses roulent comme elles avaient l'habitude de le faire. Il faut surtout se rappeler que ces premiers mois, un peu chaotiques, sont vite passés et qu'ils ne reviendront plus jamais. On ne fait qu'avancer dans le temps et bébé ne fait que grandir et passé à une nouvelle étape de développement. Bref, malgré la fatigue et la désorganisation, il faut en profiter.

On se réveille un matin et notre enfant court jusque dans notre lit... Puis on se dit: «Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps, il ne marchait pas...»

En attendant, il faut savourer chaque instant. Ça paraît facile à dire, mais ce n'est pas toujours évident à faire. Surtout quand les nuits sont écourtées et que la fatigue se fait ressentir. Dans mon cas, il faut que j'écoute mon corps et que je me couche tôt. Parce que le problème majeur, il est là. Lorsqu'on est fatigué, on a moins tendance à voir les choses de façon positive.
Alors, je retiens: du repos, du repos, du repos...

J'ai lu que dans certaines sociétés, la famille immédiate d'une nouvelle maman: les filles aînées, les soeurs, les tantes et la mère de celle-ci s'occupent du bébé pendant 40 jours suivant sa naissance. La maman ne fait qu'allaiter le nouveau-né, faire connaissance avec lui et se reposer.

Dommage que je n'aille pas de soeur, que mes tantes soient des chipies insupportables et que ma mère soit au Mexique... Long soupir!

Ça va aller. Notre super famille nucléaire, nord-américaine, saura surmonter le défi!

25 mars 2008

L'histoire de ta naissance...


Par où commencer?

Commençons par parler du retard par rapport à la date prévue de l'accouchement. Officiellement, nous t'attendions pour le 6 mars. (Date d'anniversaire de ton grand-père paternel.) Officieusement, j'étais presque convaincue, ainsi que ma doc. ( et la plupart des gens à qui j'avais donné des nouvelles optimistes 2 semaines avant la d.p.a. ) que tu arriverais plus tôt. Mais non! Tu nous as tous déjoué. Et moi, sur la fin, j'ai souhaité qu'on provoque ta venue.

La raison pour laquelle on pensait que tu arriverais plus tôt est simple. À 38,5 SA, j'étais déjà dilatée à 2,5 cm et j'avais pas mal de contractions. Les jours ont passés et les contractions démarraient presque tous les soirs, sans jamais devenir régulières, ni plus intenses. Je finissais toujours par aller me coucher et elles passaient. Au petit matin, c'était le calme plat. Pendant 2 semaines, j'ai attendu comme ça. Quand la d.p.a. a été dépassée, je commençais aussi à être dépassée! Surtout que les contractions continuaient d'agir sur mon col et qu'à 40 SA, j'étais dilatée à 4,5 cm. Cependant, toujours pas de « travail actif ».

À mon rdv de presque 40 SA, on a parlé induction avec la résidente. Jeudi, le 13 mars, fut la date fixée. Puisqu'il n'y avait pas de raison médicale qui justifiait qu'on fasse l'induction avant 41 SA, je devais attendre une autre semaine à la maison. Je pense que les jours qui ont suivis, ont été les plus longs de toute ma vie. (Okay, j'exagère sûrement.) Je ne supportais plus l'attente et les soirées de contractions commençaient à être très agaçantes. En fait, je ne « m'endurais plus »! J'étais très déplaisante avec papa, très impatiente, irritable, le pactol quoi! J'avais trop hâte et chaque journée de plus me paraissait interminable.

Ma doc. à téléphoné le dimanche précédent ta naissance pour voir comment j'allais. Je lui ai dit que je n'en pouvais plus. Elle m'a dit que puisque tout allait bien, elle ne pouvait pas vraiment devancer l'induction. Puisque je la voyais le mardi, elle me dit qu'on allait voir à ce moment-là ce qui en était. Le mardi matin venue, on part pour le rdv avec tout ce qu'il faut pour l'hôpital. Je ne dirais pas que j'avais un pressentiment, mais si elle décidait de m'admettre à la maternité, on avait tout ce qu'il fallait avec nous. Comme de fait, une fois au cabinet, suite à l'examen, ma doc. m'annonce: « Tu es dilatée à 6,5 cm et complètement effacée. Je téléphone à l'hôpital pour voir s'ils peuvent te prendre. » C'était la journée parfaite pour accoucher. Il faisait beau, la maternité était tranquille et on était plus que prêts à t'accueillir! Le plan, c'était de crever mes membranes à l'hôpital pour déclencher le travail le plus naturellement possible. De toute façon, le travail était pas mal avancé.

On arrive à l'hôpital vers 11 h et vers 11 h 30 la résidente vient crever mes membranes. Je marche dans le corridor pendant plus d'une heure, mais rien ne se déclenche vraiment. De temps en temps en fait du monitoring pour voir si tu vas bien... Tout baigne. Vers 13 h 30, ma doc. arrive avec la résidente. « Et puis ? » « Moi je suis prête pour le plan B » ai-je dit déterminée et toujours aussi impatiente. « OK. On va commencer avec la dose minimale d'hormones pour voir comment tu réagis.» Cinq minutes plus tard, c'était parti!

Au bout de 10 minutes, on me demande d'évaluer la douleur des contractions sur une échelle de 10. Au bout de la quinzième minute, les contractions sont à 5/10, mais chaque fois que j'ai une contraction elle est plus intense et plus rapprochée de la précédente. Au bout de 25 minutes, (à peu près) je demande l'épidurale. On m'examine, je suis à 8 cm déjà. On appelle l'anesthésiste, mais j'entends ma doc. dire: « Je ne sais pas si on va avoir le temps. » M. Épidurale arrive et m'enfonce l'aiguille dans le dos entre 2 contractions. L'effet est immédiat, je retrouve un large sourire! Ma doc. dit: « On va te laisser une petite pause...» Une vingtaine de minutes plus tard, elle revient, m'examine et m'annonce: « Super, on est prêt à pousser! » Je suis toute là! Pas de respirations haletantes et de douleur à gérer. Je peux me concentrer sur les poussées. Mon petit bonhomme, ça n'a pas demandé beaucoup d'effort de ma part, parce que j'ai poussé à peu près 5 fois et tu étais dans mes bras! C'est papa qui t'a sorti et posé sur mon ventre. Quel bonheur immense d'enfin t'avoir avec nous!

Il était 3h35, mardi le 11 mars. En tout est partout, ta naissance aura pris 2 petites heures. Bon, d'accord, j'ai eu un peu d'aide. J'espère que je ne t'ai pas trop brusqué. Quand papa t'a posé sur moi, je t'ai senti tout humide et chaud. Tout de suite, j'ai su que tout allait bien en t'entendant pleurer et en te voyant tout rose. Un gros bébé de neuf livres en pleine santé. Ton papa et moi étions si heureux de t'accueillir. Tu es resté sur moi tout le temps qu'on s'est occupé de ma « zone ». En fait, tu ne m'as pas quitté une seule seconde pendant le séjour de 48 heures à l'hôpital. On a fait connaissance et je t'ai bien sûr trouvé beau, doux, merveilleux et j'étais assez béate, je dirais même que j'étais sur un nuage...

Pas d'anicroches, pas de pépins à signaler. Un accouchement de rêve et un retour à la maison émouvant et très attendu. « C'est le premier jour de ma nouvelle vie » me suis-je répété à l'hôpital. La vie ne pourra jamais plus être la même, maintenant que tu es avec nous. C'est ce que j'entends par nouvelle vie... C'est le début d'une histoire d'amour. C'est le début de ta vie mon petit bonhomme.

Les étoiles sont bien placées mon cadeau du ciel. Elles te protègent...

16 mars 2008

Tu es là! Pour vrai!

Je n'entrerai pas tout de suite dans l'histoire de ta naissance, parce que je veux prendre le temps de bien la raconter... Mais tu es enfin avec nous mon petit garçon d'amour! On jubile, on y croit pas, on s'émerveille, on t'aime!

05 mars 2008

Date prévue d'accouchement...

C'est demain. Demain, le 6 mars 2008, la date prévue pour l'accouchement. Il y a maintenant 40 semaines pleines que tu te développes en moi. Je pensais bien que tu allais arriver ce weekend. Je me suis trompée. J'étais tellement prête. Tout le monde appelle et email pour savoir si tu es arrivé. Toujours pas.

Lorsque j'ai vu la résidente hier, j'étais à 4 cm. Elle pouvait toucher ta petite tête. On a pris un rdv pour une induction le 13 mars. Je n'ai pas peur, parce que j'ai trop hâte, mais je pense bien que tu devrais arrivé avant. Je l'espère. Plus de bouchon muqueux, contractions fréquentes; elles doivent maintenant devenir régulières. J'ai la drôle d'impression que mon ventre est plus petit. En fait, puisque ma bédaine est très basse, elle est beaucoup moins proéminente. Je te sens très bas dans mon bassin. Tu bouges encore très bien. Tu dois être tellement à l'étroit là-dedans, t'as pas envie de t'étirer un peu? Pousse petit garçon!

Cette fin de grossesse ne ressemble pas trop à la grossesse de ta soeur. J'arrive pas vraiment à comparer les signes. À part la perte du bouchon, je n'avais pas autant de contractions. Tout était arrivé d'un coup, 4 jours à l'avance. Je ne suis pas arrivée à l'hôpital dilatée à 4 cm. Dans ce cas-ci, j'ai peur de ne pas reconnaître assez rapidement le vrai travail, étant donné que j'ai souvent des contractions, je sais qu'elles agissent, mais elles ne sont pas trop douloureuses. Je me fais quand même confiance...

Voilà où on en est poussin... Toi, tu comprends quoi de ce qui se passe? Ton papa pense que c'est toi qui décide du meilleur moment pour sortir, moi, je suis pas certaine. Dommage. Tu ne pourras pas nous le dire, mais c'est pas très grave... Ton grand-papa aimerait bien que tu te pointes demain. Si c'est le cas, vous partagerez la même date d'anniversaire. Il serait tellement fier. Tu vas voir, c'est quelqu'un ton grand-père.

29 février 2008

Contractions...

Tiens, pourquoi ne pas écrire dans ce journal entre 2 contractions.

Je pensais que tu arriverais aujourd'hui petit garçon. Depuis mardi, j'ai beaucoup de contractions, surtout la nuit. Pas encore régulières, pas trop douleureuses, mais je sais qu'elles font leur travail. Mardi, j'étais dilaté à 2,5 cm et mon col avait beaucoup raccourci. Hier, j'ai perdu mon bouchon muqueux, les contractions sont toujours irrégulières, mais lorsqu'elles sont un peu plus intenses, je note l'heure sur un bout de papier, au cas où il s'agirait du vrai travail.

Selon ma doc, mardi, j'en avais encore pour 4 jours: maximum! Quatre jours, ça nous amène à demain, samedi le premier mars. C'est sûr que je me suis accrochée à cette idée-là. Quatre jours maximum. C'est excitant, c'est motivant de savoir qu'il reste si peu de temps... Eh bien les trois derniers jours ont été vraiment longs. Je veux bien être zen, mais pour moi, il s'agit d'un décompte, alors... je compte.

Je compte mes pas, je compte ce que je mange, je compte les contractions, je comptes les écoulements, je compte les heures de sommeil, je compte tout! Je lave les planchers, passe l'aspirateur, marche à l'extérieur, j'ai même eu recours à la méthode italienne dans l'espoir que le travail se déclenche jeudi soir... J'aurais tant souhaité que tu arrives le 29!

Même si tout semble évoluer normalement, j'ai de la difficulté à rester calme et à attendre patiemment. Je te parle et t'incite à pousser et sortir de ton oeuf. Je mets les trucs sur le bord de la porte, je prévois mon départ éminent et j'organise tout... Mais tout ce qui se passe dans mon corps est un peu hors de mon contrôle... J'aurai beau visualiser mes hormones en train d'agir sur la dilatation de mon col... Pour le moment, ça n'a pas beaucoup d'effet!

Je pense que ce qu'il me reste de mieux à faire c'est de lâcher prise, d'arrêter de compter et de penser à autres choses qu'aux méthodes efficaces pour déclencher le travail. C'est une question de jours, ce n'est pas une éternité.

C'est normal d'être impatiente. L'es-tu aussi? Ce qui m'apaise toujours autant c'est de te sentir bien bouger et me chatouiller. Notre rencontre est peut être pour demain... N'est-ce pas merveilleux? D'ici là, si on ne quitte pas cette nuit pour l'hôpital, j'espère que je pourrai dormir un peu, parce qu'à ce rythme, les trois dernières nuits ont été très épuisantes. Je ne voudrais pas être exténuée après l'accouchement. Veille sur moi petit garçon et protège ta maman.

19 février 2008

Derniers jours...

Je sens que le jour « J » approche. Je ne suis pas superstitieuse, ni ésotérique, mais il y a une éclipse lunaire ce soir et une pleine lune le 21... J'ai hâte de voir s'il existe vraiment un lien entre le cycle lunaire et ce qui règle les cycles de la femme...

Suite à mon rdv de suivi de grossesse d'hier, j'ai pas pu faire autrement que de faire un bilan des 10 derniers mois, après avoir répondu aux questions de la résidente qui me voit depuis 3 semaines. Pas de nausée, pas de prise de poids importante, pas d'hypertension, jamais trop épuisée, pas de diabète, pas de rétention d'eau, pas de maux de tête, toujours de l'appétit, pas de maux de dos, pas de vergetures... Oui, ça semble trop beau pour être vrai, mais je ne peux pas m'empêcher de croire que cette grossesse, que je qualifierais de facile, vient mettre un baume sur la grossesse extrêmement difficile que j'ai vécu en 2005.

Petit garçon, j'espère que je pourrai écrire la même chose de l'accouchement. Ça reste à voir... C'est sûr que j'aimerais que ce soit à l'image de la grossesse, sans anicroche. C'est éminent, alors je pourrai en témoigner très bientôt. Je commence à faire un peu de visualisation, pas souvent, mais je me sens prête. J'ai si hâte de te prendre dans mes bras. Tu bouges tellement et tu es tellement fort. Ça m'impressionne beaucoup et je ne peux surtout pas ignorer tes galipettes! Je sais que ça va me manquer une fois que tu seras avec nous.

Pour moi, c'est aussi la dernière grossesse. Alors, j'ai un petit deuil de cette belle expérience à faire. Je n'ai bien sûr aucun regret petit être d'amour. J'estime avoir été assez déterminée dans le processus. J'aurais pu me décourager, puisque j'ai connu 2 « épreuves » difficiles avant d'être enceinte de toi. Dans quelques années, je pourrai faire une nouvelle analyse de cette période de ma vie familiale et peut être avoir un regard plus sage et plus détachée... on verra.

Pour l'instant, je t'attends. Sagement et calmement.

07 février 2008

1 cm

Le travail se fait tranquillement et précocément. Suite à mon examen de mardi, j'ai appris que je suis déjà dilatée à 1 cm. Je le sentais que ça travaillait pas mal, mais je ne m'attendais pas à ça... si tôt. Je dois dire que ça m'a un peu énervée. J'aimerais que t'arrives pas avant 38 semaines. M'semble que 36, 37 semaines, c'est tôt. Je ressents de mieux en mieux les contractions. Au début c'était flou, mais plus les jours passent, plus ça devient clair que c'est ça. Ça commence par le diaphragme qui se contracte, puis le bas du ventre qui suit. Ça dure à peu près 30 secondes, puis ça arrête. C'est heureusement irrégulier. Ça arrive de 5 à 10 fois par jour. J'ai l'intuition que le prochain signe important de travail sera la perte du bouchon muqueux: comme pour la grossesse de ta soeur.

Tout est enfin prêt. Ta chambre, notre chambre. Le berceau est à côté de notre lit. Je pense que tu y dormiras les premières six semaines. Il ne reste plus qu'à faire une petit ménage du camion. Déplacer le siège de Nanou et placer le tien. C'est excitant et en même temps je souhaite que tu prennes encore ton temps pour te faire tout beau! Fais-toi tout rond avec de belles joues bien dodues!

J'ai si hâte de te voir mon petit garçon. Même si tu es là depuis plus de 9 mois, je ne réalise pas encore très bien ce qui s'en vient. Je suis impatiente et nerveuse à la fois.

À très bientôt, mon cadeau du ciel!

03 février 2008

Presque 2 semaines plus tard...

J'arrive pas à finir la «maudite» valise pour l'hôpital! La tienne est prête, mais pas la mienne. Je pense qu'il y a un peu de superstition de ma part derrière tout ça. Je ne suis pas prête mentalement, alors j'arrive pas à finir la valise. C'est pas très grave! Je vais y arriver bientôt.

Sinon, le congé de maternité a commencé jeudi dernier, le 31 janvier. Pour l'instant, j'ai l'impression d'être en long weekend, mais bientôt, je vais réaliser que je suis à la maison pour la prochaine année... Aaaaaaaaah! C'est fou! Pour ma dernière journée, mon équipe m'a invité au resto et j'ai reçu un beau cadeau et plein de beaux mots!

Ta chambre est prête petit garçon. Je vais mettre une photo de celle-ci en souvenir. Il reste quelques petits détails déco, mais le plus important y est!

Je veux bien profiter de ce temps pour moi avant ton arrivée. J'ai une très longue «to do list». J'aimerais bien avoir le temps de faire quelques unes des choses sur cette liste.

On est ensemble petit garçon, on fait nos derniers milles dans le même corps... Toi, es-tu prêt?

22 janvier 2008

34 demain...

Salut mon poussin,

Tu auras 34 semaines demain. Je suis si fière de nous! C'est drôle à dire, mais je ressens une espèce de fierté d'être arrivée à ce stade de la grossesse, sans trop de mal... Je suis fière de moi et de toi à la fois. Nous y sommes surement un peu tous les deux pour quelque chose...

15 janvier 2008

Mystère et magie de la grossesse...

Je dois te l'avouer, je ne cesse de m'émerveiller et de m'étonner de l'aventure de la grossesse. Même si beaucoup de sensations sont similaires à la première fois, d'autres sont plus intenses ou un peu différentes et c'est fascinant. Tu me sembles beaucoup plus actif et fort que ta soeur. À pareille date. Tu t'étires, on dirait que tu es déjà plus à l'étroit, tu gigotes toujours aux mêmes heures, comme si tu avais déjà tes petites habitudes. Tu es presque toujours placé de la même manière... Constater la vie en soi, la vie qui évolue, indépendante du reste du monde, ou presque, c'est à la fois merveilleux et mystérieux.

Ta soeur nous fait le coup de la régression ces temps-ci. Elle dit vouloir redevenir un bébé. Je sais que c'est normal et j'essaie de ne pas trop y accorder d'importance et j'essaie de voir à ces besoins. Elle est bien consciente que tu t'en viens. Elle veut aller dans ta chambre, se coucher dans ta couchette, s'asseoir dans ta chaise... Elle va peut-être bientôt me demander de retourner dans mon ventre... Qui sait? J'essaie de la rassurer déjà et je suis confiante que tout va bien se passer.

Il ne reste que du fine tuning pour ta chambre: décoration, rangement... Je dois préparer nos sacs pour l'hôpital aussi. Au cas où tu décidais d'arriver plus tôt que prévu... Petit conseil mon minet, attend au moins à la fin de la 37 semaines... Ça rassurerait ta maman!

Je t'aime...

08 janvier 2008

Tic, tac, tic, tac...

Petits stress, petites appréhensions. À l'approche de ta naissance, j'ai quelques petites peurs qui surgissent...

Rien de grave, surtout des questions qui me trottent dans la tête et beaucoup, beaucoup de curiosité. Je me demande comment l'accouchement va se passer, à quel moment est-ce que ça va survenir, où serais-je et avec qui? Le genre de question sans réponse, qui me traverse l'esprit, de plus en plus fréquemment.

Le seul moyen que j'ai trouvé pour apaiser ces petits stress passagers, c'est de respirer. C'est pas vraiment compliqué et ça marche. Beaucoup de choses semblent s'évacuer par le rêve. Des rêves angoissants et très intenses qui, je l'espère, ont pour fonction de libérer cette angoisse. Tu sembles être plus tranquille la nuit et t'adapter davantage à mon rythme. Ça, c'est une bonne nouvelle!

J'ai un besoin accru de voir des gens ces temps-ci, de faire des choses, malgré ma lenteur et mon énergie réduite. Je sais que les premiers mois de ta vie vont être très prenant et que je n'aurai probablement pas beaucoup de temps pour socialiser. Alors j'en profite!

Je me trouve très belle enceinte. De façon générale, je prends plus soin de moi, parce que ça me fait plaisir, mais aussi parce que j'aime mon corps. Je trouve ça beau la maternité. Je l'aime bien mon gros oeuf!

Papa et grand-papa ont commencé ta chambre hier. Ça me rassure... Au moins, si tu décides d'arriver plus tôt, la chambre est vide, alors on ne sera pas obligé de te mettre dans le débarras! Ta grand-maman Soso part en voyage pour 3 mois et demi demain. Elle ne sera pas là pour ta naissance. Ça me fait un peu quelque chose et en même temps, je comprends. Elle devra attendre au mois d'avril pour te voir.

Je me questionne encore sur l'allaitement. J'ai envie d'essayer à nouveau, même si je sais qu'il n'y a pas beaucoup d'espoir que ça marche mieux cette fois-ci. J'aimerais quand même pouvoir te donner, le peu que je peux te donner, si c'est possible... On va voir. Je vais demander de parler à une spécialiste à l'hôpital pour voir si on peut envisager quelque chose.

D'ici là, n'arrête pas de me chatouiller avec tes petites mains. J'aime tellement ça! Justement, on a un rdv de suivi dans 2 jours et j'ai un peu plus de questions à l'approche de l'accouchement...

Je pense à toi, je pense à toi... mon petit garçon.

02 janvier 2008

La vie devant soi...

Le congé de Noël est terminé. Ça a fait beaucoup de bien, malgré que j'ai perdu l'habitude d'être à la maison. J'avais parfois l'impression de tourner en rond. Le truc, c'est que quand on est enceinte de 31 semaines, les activités physiques commencent à être difficile à réaliser. Même si j'ai envie d'entreprendre plein de projets, mon corps ne suit plus comme je le souhaiterais et ça devient frustrant. Je dois toujours demander de l'aide pour porter des choses. Je dois m'asseoir souvent parce que mon dos me fait mal... À la longue, on emmagasine de la frustration. Il ne reste plus beaucoup de semaines, mais j'ai souvent l'énergie pour faire les choses, mais plus les capacités physiques.

Sinon, tout continue de se dérouler à merveille. Tu bouges tellement mon gigoteux! Je t'ai carrément baptisé ainsi. Mon gigoteux! Souvent le soir et la nuit, tu t'étires, tu pousses et le plus cool: tu me fais des chatouillis avec tes petites mains. C'est ce que je préfère! Je dors assez bien ces temps-ci. Il faut dire que je me couchais plus tard, alors je n'avais pas tendance à me réveiller autant à 3 heures du matin. Côté santé, je fais de l'anémie, alors j'ai des suppléments à prendre. C'est un moindre mal, mais je suis tellement pas bonne pour prendre des pilules, c'est le genre de truc que j'oublie tout le temps!

On parle de plus en plus de toi. Parce que les préparatifs deviennent un peu plus pressant, ta venue se concrétise. C'est cool et c'est fou en même temps. Ta soeur parle aussi beaucoup de toi. Avec mon bedon qui grossit pas mal, elle aussi se rend bien compte que tu t'en viens bientôt. J'ai hâte de vivre cette nouvelle vie à quatre. Papa devrait chercher du travail juste au printemps. On va voir... J'ai fait les premières photos de mon ventre ce weekend. J'ai envoyé mes voeux pour la nouvelle année au gens que je connais avec une belle photo de famille.

C'est vraiment la grossesse du bonheur mon petit garçon... Quelques semaines nous séparent... En fait, tu es en moi, on est ensemble, mais je parle bien sûr de ta vie extra-utérine... Ça s'en vient vite!