Les Blogs...

Le phénomène des blogs personnels est assez... eeeeh... impressionnant! Je ne sais pas s'il va de pair avec la télé-réalité, ce voyeurisme qu'on a pour la vie des autres... Mais il y a définitivement quelque chose de "salutaire" dans le fait de se confier et ensuite d'être lu par des inconnus. Je pense que le blog permet d'exprimer des choses, vraies, qu'on oserait peut-être pas dire autrement, par peur d'être jugé. Souvent anonymes, les bloggers font tomber les tabous.

Quand j'ose parler de la fréquence de mes rapports sexuels en période de conception et que je reçois un commentaire sympathique, ça prouve une chose: les individus arrivent à communiquer librement, à être transparents, à être ampathiques et à s'encourager les uns les autres. Le lectorat du blogger c'est un peu comme un communauté de soutien. C'est fort!

La semaine des bouchées quadruple est finie. J'essaie de ne pas me mettre trop de pression. La vie est pleines d'imprévues et il ne faut pas toujours essayer de tout contrôler!

Ça continue...

C'est sûr que pendant les jours qui précèdent et suivent l'ovulation, j'en demande pas mal à mon homme! Ça se fait à deux un bébé et il le souhaite autant que moi, je le sais. En blague, quand on a pas tellement le goût, on se dit qu'on mets le paquet par amour et pour la postérité! Quand le corps suit plus, faut bien se trouver de sources de motivation! On est pas des lapins, mais y a quand même une semaine où il faut mettre les bouchées... quadruple!

Mou

Je suis vraiment dans le mou. Mou professionnel, mou social et j'ai peine à l'écrire: mou familial. La vie professionnelle est stagnante, la vie sociale est quasi-nulle et le projet de bébé n'est pas en route. Si au moins ça marchait sur un plan... Ça aiderait peut-être les autres? Enfin...

La motiviation n'est pas très haute et je m'efforce tous les jours de changer mes pensées négatives pour des pensées positives. Courage Nada!

Négatif

C'est toujours pas celui-là. 2 jours de retard, tous les symptômes de la terre, mais pas d'embryon. Snif! Ça va m'apprendre à m'énerver le pompon! Je me console en me disant que c'est toujours pas dans les étoiles...

Jour 28

J'en suis au jour 28. J'ai la gorge moins serrée qu'hier. Toujours pas de traces de sang. Inspirez! Expirez! J'ai l'impression de sentir mon utérus de l'intérieur. C'est bizarre. Quand je me concentre sur où il se trouve dans mon bas ventre, j'ai l'impression de savoir exactement où il est. Quand je fais la même chose avec mon estomac, même si je sais où il est, je ne le sens pas. Ça va loin, non?

Combien de temps est-ce que j'attends avant de faire un test... Demain matin? Au jour 29, en principe, ça devrait être bon. Il est rare que mes règles arrivent aussi tard. Habituellement, il y a des taches au jour 27 ou 28. Si je fais mon test demain matin, au moins, je serai fixée! J'arrêterai d'avoir la gorge serrée!

Jour 27

Ça recommence, les visites à la salle de bain avec une boule dans la gorge. Je me croise les doigts pour ne pas apercevoir de petites taches dans le fond de ma culotte. Aujourd'hui, spécialement, j'ai la gorge un peu nouée et le souffle court. Dans trois jours, j'aurai l'heure juste. Est-ce que c'est ce petit oeuf-là? Est-ce lui, qui fait son nid dans mon utérus? Je capote un peu!

Ce n'est pas un mois comme les autres, surtout à cause de ma récente visite chez le doc. Mes symptômes de grossesse sympathiques sont plus présents que jamais: toujours mal aux seins, salive abondante, plein de boutons, gencives qui saignent, fatigue accablante et soudaine, appétit, pas d'appétit... name it! Je les ai tous! Mais, c'est seulement le jour 27. Alors tout peut arriver dans les prochaines 72 heures... Patience cocotte. Si c'est partie, c'est partie.

Quelqu'un! Donnez-moi un calmant!!!

La fin du mois approche...

La fin d'un autre cycle approche. L'espoir, toujours. Malgré mon indécision du dernier mois, quand tu te décides de sauter, t'as envie de sauter. Je suis attentive à tous les petits signes, même si dans mon cas, chaque fois que j'ai envie d'être enceinte, j'ai l'impression d'avoir tous les symptômes d'une grossesse sympathique! Il vaut mieux que je ne me fie pas trop aux petits signes.

La médecin qu'y m'a vu mercredi dernier, m'a donné beaucoup d'espoir... Peut être trop! Vous seriez pas enceinte? qu'elle m'a dit. Comment ne pas fonder d'espoir quand un doc vous demande ça après avoir examiné vos organes reproducteurs? J'en serais folle de joie. Je suis aussi prête à affronter tout ce qui accompagne une grossesse: les désagréments, comme le formidable processus de transformation du corps. C'est tellement fascinant d'être enceinte. C'est la nature, mais ça m'impressionne vraiment beaucoup!

En principe, dimanche matin, je pourrais effectuer un test de grossesse précoce, du genre: First Response. Ce test détecte les hormones de grossesse 4 jours plus tôt que les autres tests en pharmacie. J'ai tellement aimé ma première grossesse... Je me sentais si forte, si pleine de vie, si épanouie. (les 12 premières semaines passées ; ) Il me ferait vraiment très plaisir de revivre ça une autre fois dans ma vie. Si ça ne se produit pas, je n'en ferai ni une maladie, ni une obsession, mais je le souhaite très fort, du plus profond de mon âme.

Examen de routine

Aujourd'hui, j'avais un rdv en obstétrique pour m'assurer que ma mécanique reproductive est A1! Pendant l'examen gynécologique, la femme médecin qui m'osculte me dit: «Ah! Votre col est friable. Votre utérus est un peu gros. Êtes-vous sûre que vous n'êtes pas enceinte? Vous devriez faire un test...» Avec un pincement au coeur j'ai dit: «Vous pensez? Je pourrais être enceinte?» «Je sais pas, qu'elle poursuit, vos dernières règles étaient comment?» «Peu abondante, mais elles ont duré pendant 6 jours...» Elle ma dit qu'elle ferait un test à ma place.

C'était négatif. Si je suis enceinte de 10 jours, il serait trop tôt pour que les hormones de grossesse soient détectées dans mon urine par le test. Il faut encore attendre une semaine. Ma pression était haute cependant. Je ne sais pas ce que je dois en penser??? Elle m'a aussi conseiller du counselling génétique si j'avais des inquiétudes en rapport avec la santé d'un nouveau bébé. On m'a prescrit davantage d'acide folique que la norme, à cause de ma dernière grossesse.

Sinon... ça va plutôt bien.

C'est reparti!

Au cours des deux dernières semaines, je ne savais plus trop bien... C'est l'automne, je me sens fatiguée, démotivée, disons que je suis pas dans la meilleure forme qui soit! Quand tu te réveilles en pleine nuit et que t'as l'impression de t'être fait passé sur le corps par un tracteur, l'idée d'une nouvelle grossesse t'apparaît comme toute une paire de manches!!! Je comprends pas cette expression d'ailleurs? Je sais pas pourquoi je l'utilise. Enfin...

J'ai beaucoup réfléchi aux vraies incidences d'un autre bébé dans nos vies. Je pense que je suis très lucide et je sais déjà que ça ne sera pas facile, ni de tout repos. Ce dont j'ai le plus peur, c'est pour mon couple. Déjà, je ne trouve pas que j'ai beaucoup de temps pour moi ou pour mon couple. C'est à ce niveau là que j'ai le plus d'appréhensions. Je sais à quel point prendre soin d'un bébé est demandant et j'ai tendance à beaucoup, beaucoup m'investir (c'est normal) physiquement, affectivement et psychologiquement. Je sais que toutes les mères et tous les pères s'investissent, je ne suis pas différente... Mon problème est au niveau du détachement, du "laisser aller" que je ne suis pas arrivée à faire très bien avec l'arrivée de Nanou. De toute ma vie, je ne m'étais jamais sentie aussi angoissée, de façon quasi permanente! C'était très vidant! Je suis retournée au travail peut-être trop vite. J'étais fatiguée. J'avais souvent cette boule de stress dans le ventre, pour aucune raison apparente. C'était là.

Je pense être mieux armée dans le cas d'une seconde grossesse, parce que je sais ce que c'est. Un peu moins de naïveté, un peu plus de réalisme. Nanou a été un bébé très facile. C'est moi qui stressait pour pas grand chose. Je dois m'allouer du temps pour méditer. C'est la chose qui me fait le plus de bien. Ça me permet de reprendre le contrôle de tout!

Pour ce qui du dilemme: saute, saute pas! Le fait que mon chum ait envie de sauter une seconde fois me motive beaucoup. J'avais peur qu'il n'ait peut être pas si envie que ça. Ça ne semble pas être le cas, au contraire. On va se munir des outils dont on a besoin. Cette fois-ci, je serai moins stressée. C'est une promesse que je me fais à moi-même!!!

Triploïdie

Je viens de lire deux témoignages de mamans allemandes, qui ont portées, elles-aussi, des bébés atteints de triploïdie. Ça m'a beaucoup émue. Même s'il m'arrive moins souvent de penser au petit garçon que j'ai perdu, la lecture des témoignages a fait remonter beaucoup d'émotions. D'abord beaucoup de compassion. La transparence des témoignages m'a aussi rappelé la mienne. J'avais expliqué à mon entourage ce que je vivais, dans les détails. C'était important pour moi de le dire, je n'ai rien voulu caché. Il n'y a pas de honte à porter un bébé gravement handicapé. On a pas plus ou moins de peine si on parle pas. On a un deuil à vivre et tout le monde vie des deuils.

Une chose est certaine, ça nous rend plus fort, plus lucide et plus réaliste. Bien sûr, ça marquera et affectera l'expérience d'une éventuelle grossesse. On ne peut plus être de celles qui pensent que ça n'arrive qu'aux autres. Ça donne aussi une perspective différente sur le désir de concevoir un enfant. L'homme et la femme peuvent engendrer la vie, aussi courte soit-elle. Dans mon cas, j'ai porté un petit être pendant 18.5 semaines, je l'ai aimé tout au long et même s'il n'est plus avec nous, rien ne m'empêche de l'aimer encore...

Petite culotte tachée...

Chaque mois, c'est pareil! Quand approche le jour prévu des règles, je «psychote» un peu sur les visites au pipi room! Ma culotte est-elle tachée? À 10h? à 11h? À 14h30? Ça y est! C'est rose. Ça ne sera pas pour ce mois-ci non plus. Je cherche des réponses. Pourtant, j'ai fait ce qu'il fallait. C'est peut-être un problème mécanique? Faut essayer encore. Faut être plus disciplinée, je sais plus! J'aime pas trop faire l'amour en fonction du calendrier. Je peux pas faire semblant d'être complètement détachée ou au-dessus de tout ça! Il m'arrive même de vouloir interroger ma destiné! Dis-moi destinée, est-ce qu'il est inscrit quelque part dans les étoiles que je n'aurai pas d'autre enfant?

Timing

Aujourd'hui, je me ronge les ongles. Je me sens comme la maman de Dumbo qui attend la cigogne! Je suis au jour 25 de mon cycle et je suis trop attentive aux premiers signes de grossesse. En réalité, je sens rien de vraiment différent! Même si j'essaie d'être Zen, j'ai l'impression de faire une course contre moi-même. C'est allé si vite la dernière fois! Qu'est-ce qui est différent maintenant? Est-ce physiologique? Est-ce psychologique? Je trouve cette attente difficile et en même temps, ça me décourage un peu. J'aimerais tellement que mes enfants n'est pas plus de 3 ans d'écart. Long soupir...

Il pleut

Aujourd'hui j'ai une drôle d'envie d'écrire, mais je n'ai rien de précis à formuler. Parfois, il s'agit juste de se laisser aller à l'écriture pour que les choses émergent d'elles-mêmes. Je pense à ce projet de bébé, sans avoir de nouvelles réflexions à partager. Mon collègue de travail a appris aujourd'hui qu'il sera le père d'un troisième garçon. À la blague, on lui a dit qu'il avait probablement épuisé la liste de prénoms de garçon qu'il aimait!

Ça m'a rappellé les échographies que j'ai passées. Les dernières avaient été difficiles, mais celles pour Nanou avaient été merveilleuses! On avait peine à croire que le foetus qu'on regardait allait un jour sortir de mon ventre. Quand je regarde ma fille, j'ai encore de la peine à croire qu'elle a déjà été en moi. Il y a quelque chose de complètement surréaliste dans le fait de porter un enfant. Bref, je dois avouer que j'aimerais beaucoup revivre tout ça une autre fois. Cependant, puisque la dernière grossesse a été interrompue pour des raisons d'anomalies chromosomiques graves, je ne vois plus la grossesse tout à fait de la même manière.

Encore des questions

Des fois oui, des fois non, ça dépend des jours, ça dépend du temps... Autant je me rejouis à l'idée d'être enceinte, autant j'ai des appréhensions... avec raisons. Même si j'estime que je suis une personne de défis, (ça me stimule, ça me garde en vie) une nouvelle grossesse ça tombe dans une toute autre catégorie. En temps normal, quand je me lance des défis personnels ou quand je me fixe des buts j'arrive à bien calculer les risques et les aboutissements possibles. Dans un projet d'enfant, de famille, de vie, ce n'est pas pareil puisque ça n'implique pas que moi!

Si demain j'apprends que je suis enceinte, je serai folle de joie, mais jusqu'à ce que ce soit le cas, je suis en droit de réfléchir à toutes ces grandes questions!

L'attente

Pendant la grossesse il y a l'attente de la naissance, pendant la conception il y a l'attente de... de la fécondation! Il faut être patient(e) parce même quand on travaille fort à la conception, il faut attendre la fin du mois pour savoir si nos efforts sont récompensés! C'est long quand t'as hâte et que tu es prête mentalement depuis quelques mois. Il faut beaucoup de «contrôle de soi», de rationalité et de calme pour traverser cette période.

À la première grossesse j'avais 32 ans, maintenant j'en ai 35, bientôt 36. Pour la première grossesse, ça a pris 3 mois. Lors de la deuxième, c'est arrivé au premier essai. Pour cette troisième grossesse, nous en sommes à notre troisième mois d'essais. Dans une vingtaine de jours, je saurai si je suis enceinte ou non. Chaque fois, remplie d'espoir, j'attends... Chaque mois, je me demande si c'est ce petit oeuf-là qui sera fécondé. Chaque mois, je surveille tous les petits signes: douleurs aux seins, sensibilité olfactive, sommeil perturbé, etc... J'ai l'avantage de connaître les signes. J'ai l'avantage de savoir ce que c'est que d'être maman. J'ai envie de répéter l'expérience. Comme un enfant, j'ai envie de crier: « encore! encore! » même si je me sens déjà très gâtée!!!

Remise en question

Inévitablement, lorsqu'on est en période de conception d'un enfant on est aussi un peu en remise en question... Je m'explique. On se demande si on désire un autre enfant pour les bonnes raisons, on se demande si notre planète a besoin d'un autre enfant, (puisqu'elle est surpeuplée) on se demande si on est pas déjà trop occupé et on a peur de ne pas avoir assez de temps de qualité à donner à un autre enfant, bref, tout y passe! Je pense qu'on peut toujours remettre en question la décision d'avoir ou non un autre enfant. Je pense que ça fait peur surtout parce qu'on ne peut pas prévoir l'avenir. Est-ce que j'aurai l'énergie nécessaire? Est-ce que le contexte familial et professionnel sera équilibré? Est-ce mon enfant sera en santé, difficile, un ange? Il y a tellement de choses qui semblent hors de notre contrôle, qu'il est difficile de faire de la projection. Bien sûr, nous sommes tous responsables de nos actions et de nos priorités, mais ça fait quand même peur!!! Dans quoi je m'embarque? Comment est-ce que ça changera ma vie? Au fond, j'ai l'impression qu'il ne sert à rien de se poser ces questions-là, puisque de toute façon on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. La seule chose que ça prend, c'est d'être convaincu qu'on a beaucoup d'amour à donner. Amour inconditionnel, total, en continu, pour le meilleur et pour le pire! (dans ce cas-ci ça s'applique!) Le reste, on ne le contrôle pas de toute façon: la guerre dans le monde, les castastrophes naturelles, les problèmes environnementaux et le chien méchant du voisin! On y peut rien! (En fait, on doit participer à rendre notre monde meilleur, mais il y aura toujours des choses qui seront à améliorer, changer, réparer!) Bébé ou non!!!

Grossesses multiples!

Il a plusieurs filles enceinte autour de moi. Une très bonne amie française, une amie d'adolescence et une bonne amie de mon amoureux. Ça me fait toujours extrêment plaisir d'apprendre qu'une personne que je connais est enceinte. Avant d'avoir moi-même eu un enfant, je ne vivais pas la chose de la même manière.

Ça me faisait plaisir, je savais que c'était une expérience importante, mais je vivais ça... de l'extérieur. C'est difficile à expliquer, mais je pense que lorsqu'on a pas vécu de grossesse, il y a une très grande part d'inconnu et d'incompréhension face à ce que vit la femme enceinte. Ça paraît banal et normal, mais j'ai l'intuition que plusieurs femmes ressentent la même chose après avoir eu un enfant. On ne voit plus les femmes enceintes de la même manière et ça explique aussi, en partie, certains agissements des gens lorsqu'on est enceinte. Les inconnus se permettent de vous parler, de vous regarder, de vous sourire différemment, parce qu'ils ou elles savent...

C'est assez curieux, mais je pense que ça vient tout simplement du fait qu'on partage l'expérience de la grossesse. C'est frappant au début. Ensuite, on s'habitue. Il y a quelque chose de fraternel dans la manière dont une inconnue dans l'ascenseur vous demande « Vous êtes à combien de semaines? » Sous-entendu: « J'aimerais bien me remémorer comment c'était à 25 semaines de grossesse...» De toute façon la femme enceinte est fière. La femme enceinte porte la vie. C'est pas rien! Elle ne se lassse pas, ou rarerement, qu'on lui parle de son gros ventre.

Au travail

J'écris sur ce blog du travail. J'imagine qu'une grande quantité de gens font la même chose. Certains tiennent un journal papier ou un carnet de bord, en fait c'est un peu pareil. Il y aura des périodes où je n'aurai pas autant de temps pour le faire. Je tiens seulement à documenter le processus de conception et éventuellement le développement d'un petit être... qui fera peut-être partie de ma vie.

Le désir d'avoir un enfant se compare à peu de choses. Dans mon cas, c'est l'aboutissement d'un rêve qui est en moi depuis que je suis toute petite. Il y a peu de rêve qui vous habite aussi longtemps. C'est un rêve que je partage avec mon chum et que j'ai «assouvi» avec la naissance de ma fille, mais c'est un rêve qui se poursuit... Ce désir de vivre en famille et de donner aux autres est extrêmement valorisant. C'est un rêve vivant que je poursuis...

Note...

J'ai oublié un détail important! Depuis la mi-août, mon amoureux et moi avons arrêté la contraception! Pour être concret, ça peut pas l'être plus que ça! Nos deux essais dans le passé ont donné des résultats assez vite. Cependant, puisque la dernière grossesse a été très difficile, j'ai le sentiment que ça n'ira peut-être pas aussi vite cette fois-ci. Je ne sais pas pourquoi. C'est une intuition.

Idée qui germe...

J'ai hésité entre Désir qui germe et Idée qui germe comme titre de blog. Dans les circonstances, je me dois d'être franche. Il s'agit bien d'un désir, plutôt que d'une idée. Un désir qui germe depuis longtemps. En fait, le désir d'avoir des enfants m'habitent depuis le premier jour où j'ai réfléchi à cette question. À vrai dire, la première fois, je ne crois pas avoir vraiment réfléchi. Spontanément, j'ai pensé ou imaginé que j'aurais des enfants plus tard. Ça allait de soi. Ces dernières années, j'ai réfléchi à quand serait le meilleur moment pour en avoir... C'est drôle! Ça me fait sourire aujourd'hui, maintenant que c'est commencé.

Je partage ma vie avec mon amoureux et ma fille de 2 ans. En décembre dernier, nous avons perdu le bébé que nous attendions. Aujourd'hui, nous essayons de concrétiser à nouveau ce désir d'élargir notre famille. Je le souhaite très fort. Ce blog me permet d'exprimer mon désir, au fil des jours...